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Sous le règne de Louis XV, Manon Dupré, parfumeuse de renom, rêve d'aventure. Lorsque son jeune neveu Jean-Baptiste disparaît, Manon établit rapidement le lien avec une folle rumeur de trafic d'enfants. Un bruit court : des enfants seraient enlevés et leur sang servirait à soigner un mystérieux prince lépreux en Louisiane. Manon se lance à la recherche des coupables. Une quête qui la mènera dans le milieu alors très impopulaire et corrompu de la police de l'époque...
Passionnée d'Histoire, Béatrice Egémar est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages pour la jeunesse, dont des romans policiers historiques, comme L'oeil de Seth, Les Noces vermeilles et Elle posait pour Picasso.
Un roman historico-policier très agréable qui entraîne le lecteur dans le centre de Paris en 1750 et révèle un chapitre méconnu de l'histoire, celui de la disparition d'enfants et des rumeurs qui l'accompagnent.
La narration est sensible et enlevée, c'est presque un roman d'aventures doublé d'une intrigue intéressante. L'ensemble évoque le milieu des parfumeurs et maîtres-gantiers, la vie du quartier Châtelet-St Honoré, les révoltes populaires, le rôle de la police et de ses "mouches".
Une lecture sympathique, tout public, qui se lit d'une traite, fort bien documentée, mais qui aurait sans doute mérité des personnages moins manichéens et un développement plus complexe de l'énigme des disparitions.
Pas mal sur le papier, et puis je déchante assez vite. On sent que Béatrice Egémar a fait des recherches, qu'elle a approfondi son sujet, l'époque dans laquelle elle place son héroïne. Elle a bossé également la parfumerie et l'art de fabriquer les crèmes, parfums et divers produits en vogue à l'époque. Tout est reproduit dans ce roman historico-policier, mais très franchement, rien ne m'y retient. Comment dire sans froisser personne ? Le livre est propret ainsi que Manon, mais elle n'a pas vraiment de stature et l'histoire met beaucoup de temps à décoller. Intéressant, mais pas passionnant. Je me suis sans doute auto-induit en erreur en ouvrant ce livre pour lequel, manifestement, je ne suis pas le public, puisque d'autres l'ont aimé. Oncle Paul reproche un trop grand emploi du mot "joli" : c'est exactement cela, tout doit être joli, propre, rien ne dépasse. "Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil" disait l'excellent Jean Yanne, c'est un peu cela, sauf les méchants bien sûr ! La romance n'est pas loin non plus, qui fleurit au coin des rues de Paris.
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