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Novembre 1945 : Nahum Marquez est condamné à mort pour avoir assassiné la femme d'un dignitaire du régime franquiste. Novembre 1975 : Lucia rentre à Barcelone après un long exil, en compagnie des cendres de son père et des fantômes qui l'ont fait fuir à Vienne. Le généralissime agonise et avec lui une Espagne décrépie et violente incarnée par le commissaire Ulysse, prêt à livrer la dernière bataille. Ils se sont affrontés dans une autre vie et chacun veut se délester au profit de son meilleur ennemi du fardeau du poids des morts. Le premier roman de l'auteur de "La Tristesse du Samouraï".
Même s'il vient d'être publié en France, "Le poids des morts" est le premier livre de Victor del Arbol.
Il préfigure le style le d'auteur, qui s'affine dans les romans suivants, au travers de polars socio-historiques. La trame narrative oscille entre plusieurs époques, lieux et personnages et entremêle différentes histoires, avec pour base l'histoire de l'Espagne depuis la dictature de Franco. Les personnages sont sombres et portent en eux une souffrance profonde. Leur destin tragique paraît inexorable.
L'histoire :
Novembre 1945 : Nahum Marquez est condamné à mort pour avoir assassiné la femme d'un dignitaire du régime franquiste.
Novembre 1975 : Lucia rentre à Barcelone après un long exil, en compagnie des cendres de son père et des fantômes qui l'ont fait fuir à Vienne. Affronter le passé ou l’enterrer ? C’est le dilemme qui poursuit Lucia
Les livres de Victor del Arbol sont très prenants et intéressants. J'apprécie cet auteur et j'ai lu tous ses ouvrages traduits en français, mais il ne faut pas être déprimé pour lire ses histoires !
Victor Del Arbol fait partie de ces auteurs dont j’adore les romans mais dont je repousse toujours la lecture. En effet, ses histoires sont tellement sombres et dures qu’il faut que je sois dans les bonnes conditions pour l’apprécier à sa juste valeur. En revanche, à chaque fois, je ne suis pas déçu !
« Le poids des morts » arrive chez nous maintenant alors qu’il est le premier roman publié par l’auteur il y a plus de dix ans. Mais il ne déroge pas à la règle. On peut constater que la noirceur était déjà omniprésente, même à ses débuts.
Dans cette aventure, des personnages sont confrontés à leur passé. En couvrant principalement une période de l’histoire espagnole de 1940 à 1975, l’auteur met en lumière le côté sombre de l’État franquiste. Il nous offre une critique acerbe de ce système dans lequel tous les moyens étaient bons (violence, viol, chantage…) pour faire régner l’ordre. C’est une nouvelle fois brutal et tragique.
Comme toujours, les personnages sont nuancés, jamais caricaturaux. Ils ont chacun une part d’ombre qui les rend humains. Dans le cas présent, même si leurs destins sont intéressants, je les ai trouvés un peu désincarnés. Leurs histoires passent devant nos yeux, mais il manque de l’émotion, qui était pourtant d’habitude la marque de fabrique de l’auteur.
Il est vrai que dans cette période difficile, ce n’est pas une lecture qui vous remontera le moral. Ce roman n’est pas non plus le meilleur de cet écrivain, qui a fait bien mieux ensuite. Mais pour son premier écrit, Victor Del Arbol fait déjà preuve d’une véritable capacité à parler de résilience, avec toujours cette question en suspens : Est-ce que les drames du passé détruisent l’Homme ou le font avancer ? Il semble bien décider à continuer d’y répondre.
http://leslivresdek79.com/2020/03/27/539-victor-del-arbol-le-poids-des-morts/
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Dernière réaction par Jean-Thomas ARA il y a 2 jours
Dernière réaction par Yannis Fardeau il y a 5 jours
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