Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
« Le monde dans un homme, tel est le poète moderne », écrit Max Jacob. « Je suis tous les visages », déclare Cendrars. Apollinaire, lui, contemple tous ceux qui composent son être universel : « Les peuples s'entassaient et je parus moi-même / Qu'ont formé tous les corps et les choses humaines ». Cette ambition donne naissance à une déroutante multiplicité de styles.
Face au poème, poser la question « qui parle ? » revient à demander à quel titre il parle, de quel droit : affaire de légitimité. Pour peu que le poète n'ait plus de rôle social ou symbolique clair, il peut se retirer de son poème, ou bien profiter de l'indétermination de son statut pour jouer tous les rôles. Jacob, Apollinaire et Cendrars optent pour ce jeu de masques né à la fois d'une inquiétude le poète n'a-t-il plus aucune place ? et d'une aspiration à l'universel : parler enfin pour tous, en devenant chacun tour à tour.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
A gagner : la BD jeunesse adaptée du classique de Mary Shelley !
Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Un véritable puzzle et un incroyable tour de force !