"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
«Le petit chat est mort. Les mots sont une détonation. Les choisir pour l'annoncer aux enfants n'a pas été chose facile, alors je me suis résigné à faire simple, cinq mots et un point final. Court, cruel, monstrueux.»Des petites choses et des plus grandes pour mieux vivre sous les orages à la saison des hécatombes.
Dans ce court livre de 123 pages, Xavier de Moulins raconte la vie et la mort du petit chat. Son petit chat. Mais pas que. Il y a la famille, les amis, les souvenirs. Ce n'est pas un roman, c'est du vécu.
Alors autant prévenir tout de suite, c'est beau, c'est très bien écrit et dès la première page mon nez a piqué et je me suis dit que j'allais pleurer à cette lecture. Car j'ai tant de deuils de petits poilus dans ma vie et là, c'était bien parti pour remuer tous ces chagrins. Mais je suis maso alors j'ai poursuivi… Non, en réalité c'est qu'à chaque fois que ma douleur est réactivée pour eux, ça les fait revenir plus près…
Xavier de Moulins le dit tellement bien le néant dans lequel on tombe quand notre amour de chat meurt.
Pourtant il n'aimait pas les chats, ou il croyait ne pas les aimer. le petit chat est entré dans sa vie pour lui prouver qu'il se trompait.
Tête de prince et démarche de gangster, ces mots d'amour de Xavier de Moulins pour son petit tigre, il nous les partage, avec son petit chasseur de spleen, attrape-cœur délicieux, masseur de l'âme, bête à chagrin. Au contact de son chat il a tout compris, notamment qu'un chat n'est pas qu'un chat, contrairement à ce que pense les boiteux, les lacuneux, ceux qui n'ont pas la chance de savoir, ceux qui ne savent pas ce qu'ils ratent, ceux qui ignorent qu'un animal n'est pas qu'un animal et qui osent dire "Ça va, c'est qu'un chat". Ces idiots du coeur qui font que souvent on n'ose pas dire qu'on pleure son petit poilus qui vient de mourir.
Aimer un animal, lui faire une place dans la famille, ça n'enlève rien à personne. C'est un plus. Plus d'amour, de sagesse, de tendresse, de joie, de rires, de partage. Alors définitivement non, un animal n'est pas qu'un animal.
Et ce pauvre petit chat là est mort à un an et demi à cause d'un cœur trop gros. Trop tôt, trop jeune, toute une vie tronquée, d'autant plus insupportable.
C'est émouvant, jamais gnangnan, c'est un bel hommage que Xavier de Moulins rend à son chat mais aussi à tous les chats mais au fond à tous les quadrupèdes qui partagent notre quotidien et le rendent plus beau.
"Un animal qui s'en va, ça parle à l'âme des hommes autant que la mort des hommes."
"Mieux vaut ne pas parler de la mort d'un chat avec tout le monde. On risque une autre blessure et la septicémie du chagrin."
Merci.
Scipion, Brembo, Poopy, Cacao, Nirvana, Diabolo, Night, Tigresse, Roublard, Gavroche, Finger, Méphisto, Granite, Filou, Féline, pour toujours dans mon cœur.
La photo d’un petit chat la tête à l’envers en couverture est la première émotion, la première page est cinglante « le petit chat est mort », et pour Claire et Zélie, les mots percutent la douceur de l’enfance.
« Quand nos regards se croisent, c’est à mon tour de tomber. Nous voilà tous les trois pris au piège…l’avalanche nous a submergés ».
Oui, j’écris ce commentaire dans un contexte particulier, oui, je fais la part des choses, « ce n’est qu’un chat ». Ce n’est qu’un chat, un petit animal capable, sans un mot, d’apporter bien-être et réconfort, et au-delà, d’aider à se construire une philosophie de vie. C’est précisément cela, à partir ces choses de la vie, que Xavier de Moulins raconte merveilleusement bien ce que poètes et écrivains, dont Flaubert, n’ont cessé de dire depuis des siècles sur ce qu’est vraiment ce « tigre de salon », et le manque que produit sa disparition.
Un court récit, émouvant et tellement réaliste.
« As-tu des animaux ? » À cette question, je réponds toujours « non, pas de bêtes à chagrin chez moi ! ». Je garde un souvenir assez douloureux du chien de la famille. Une grosse boule de poils noir et blanc. Fax, son nom faisait sourire, m’en a fait verser des larmes à sa mort.
Le petit chat est mort, c’est clair et net dès le titre. (Boîte de mouchoirs à portée de mains). Il faut à Xavier de Moulins utiliser ces cinq mots pour l’annoncer à ses filles et faire en sorte de ne garder que les bons souvenirs du passage éclair de l’animal.
« C’était à moi que tu allais tant apporter, moi, cet homme endormi que tu allais réveiller, et aussi ma famille que tu allais préserver en nous consolant si souvent, et en si peu de temps, des épreuves. »
Un court roman intimiste qui ne peut que nous faire aimer les animaux. Les mots sont sincères et émouvants. Un jeu de miroir auquel finalement chacun peut s’identifier, bête à poils ou pas. On se rend compte que ces êtres vivants prennent une place prépondérante dans un foyer, allant même jusqu’à être indispensables au bonheur. Je le referme le cœur serré mais avec le sourire.
« Un animal qui s’en va, ça parle à l’âme des hommes autant que la mort des hommes. »
Tiens, il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis non !?
http://www.mesecritsdunjour.com/archives/2021/09/08/39126404.html
Le petit chat est mort !
Pas facile de l'annoncer aux enfants.
Pas facile de vivre sans lui.
Il avait réussi à apprivoiser toute la famille et la vie va être bien différente sans lui.
Un court texte agréable à lire.
L'auteur fait l'apologie du chat, mais pas de n'importe quel chat.
De ce chat là précisément, leur chat.
Pour qui aime les chats, ce roman ne peut laisser indifférent.
La manière d'écrire de Xavier De Moulins est simple mais efficace.
Il a bien su décrire les transformations sur les humains que peut apporter la présence d'un chat .
Nul doute que c'est autobiographique pour être aussi authentique.
Le petit chat est mort.
Chez le véto où il avait été amené la veille.
Un petit chat d'à-peine un an et demi.
Comment l'annoncer aux filles ?
L'auteur nous raconte sa relation avec ce chaton, dont il ne voulait pas, et dont il a si longtemps repoussé l'irruption dans leur vie, mais qui, en très peu de temps a pris une telle importance dans leurs vies.
Boule de douceur, tornade dévastatrice, explorateur, maître exigeant de repas nocturnes, consolateur de chagrins et de profondes douleurs, on retrouve dans ce très court roman toutes les caractéristiques attribuées aux chats par leurs maîtres si inconsolables de leur perte.
Un petit roman bien écrit, qui plaira sûrement beaucoup aux amateurs de félins.
Voilà à peine 2 ans que ce chat est entré dans la vie de la famille que déjà il s'en est allé au paradis des chats. C'est le moment pour le narrateur de faire le point sur ce que cette petite bête lui a apporté, à lui et à sa famille élargie.
Alors qu'il n'était pas tellement "chat" pour faire plaisir à sa fille, le narrateur décide pour son anniversaire d'aller chercher ce petit chat et là, à son grand étonnement sa vie va changer, par son attitude désinvolte et attachante, ce nouveau venu va lui transformer son regard sur la vie.
C'est un roman plein de tendresse, d'amour pour cette bête mais aussi pour la vie. Sans être triste, c'est un hommage à tous ces chats qui partagent nos vies, nous soutiennent, nous câlinent, nous divertissent ...
Un court récit qui comme son titre l'indique nous parle de la perte d'un animal de compagnie. Comment chaque membre de la famille est touché par cette mort, comment les autres ne comprennent pas ce chagrin pour « juste un chat », comment nos animaux font partie intégrante de nos vies...
C'est très bien écrit, ça se lit très vite, peut-être trop pour être marquant, mais la sensibilité de Xavier de Moulins fait mouche.
« Le petit chat est mort » est un roman court mais dans lequel il y a tant: de l’amour, de la sincérité, de l’empathie, de la tristesse, de la bienveillance, de l’apprentissage, du mieux-être, de la philosophie, de la joie. Lire « Le petit chat est mort », c’est tomber d’amour pour les chats si ce n’est déjà pas le cas. Lire « Le petit chat est mort », c’est comprendre pourquoi on aime les chats. Lire « Le petit chat est mort », c’est comprendre pourquoi le chat nous apporte tant!
Xavier de Moulins se livre dans son roman. C’est un roman très personnel et à la fois très universel. Personnel car Xavier de Moulins nous raconte sa rencontre avec Mino, sa vie avec Mino et la mort de Mino. Il nous raconte aussi les drames vécus par lui et sa famille pendant que Mino était à leurs côtés. Universel car Xavier de Moulins nous donne les clés qu’un chat nous délivre quand il rentre dans notre vie.
Dans « Le petit chat est mort », il est forcément question de mort, de perte. Xavier de Moulins nous raconte que la disparition de son chat a été une épreuve difficile et cela, je ne peux que le comprendre. Mais voilà, pour certains, un animal n’est pas grand chose, se remplace et surtout, il n’y a pas de raison de le pleurer. Ce que je plains ces personnes là qui n’ont pas eu la chance de connaître l’amour infini d’un animal et sa présence plus que bénéfique. Dans un passage de son roman, Xavier de Moulins dit que sa belle-mère, quand elle a été hospitalisée, Mino, le petit chat, débarquait dans sa chambre sur les pointes et montait sur son lit lui lustrer les chakras. J’ai vécu sensiblement la même chose: quand j’ai été en réanimation, j’ai vu mon chat Chandler me rendre visite: il était sur la table en face de mon lit, couché, et il me regardait comme il le faisait en remuant sa queue. Je ne saurais pas l’expliquer mais je sais que je l’ai vu quand j’en avais le plus besoin! Toujours là quand il le faut!
Merci Xavier de nous avoir donné la possibilité de rencontrer votre petit chat.
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