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Le pays d'Olliergues aux siècles passés ; ses terroirs, ses activités, ses hommes

Couverture du livre « Le pays d'Olliergues aux siècles passés ; ses terroirs, ses activités, ses hommes » de Jean-Louis Boithias aux éditions Monts D'auvergne
Résumé:

Visiter Olliergues aujourd'hui, en découvrir les ruelles du quartier du Pavé et les maisons style Renaissance comme nous y convient les acteurs du tourisme local, ne donne qu'un pâle reflet de ce que fut autrefois cette cité des bords de Dore, foisonnante d'activités commerçantes et artisanales,... Voir plus

Visiter Olliergues aujourd'hui, en découvrir les ruelles du quartier du Pavé et les maisons style Renaissance comme nous y convient les acteurs du tourisme local, ne donne qu'un pâle reflet de ce que fut autrefois cette cité des bords de Dore, foisonnante d'activités commerçantes et artisanales, à commencer par la tannerie et le tissage dont toutes traces ont disparu.
Même la couronne de communes dont Olliergues est le chef-lieu - qu'il s'agisse de Vertolaye, de Marat, de Saint-Pierre-la-Bourlhonne, du Brugeron ou de Saint-Gervais-sous-Meymont - pullulait elle aussi des professions les plus diverses, certaines liées au tissage du chanvre, à la fabrication du verre, d'autres à la confection des sabots, au sciage des grumes, à l'aiguisage des couteaux et des outils agricoles et forestiers.
Quelque peu mises à mal au XIXe siècle par le progrès des techniques, certaines activités n'y ont pas survécu ; d'autres s'y sont adaptées en devenant "industries rurales", comme les fabriques de toile et les scieries ; d'autres enfin en sont nées : les moulinages de soie, les tressages de lacets, les ateliers puis les usines liées au travail du métal. C'est assez dire si un tel ouvrage était utile avant qu'un pan entier de l'histoire locale, celle des gens du pays d'Olliergues au travail, tombe dans l'oubli. Tant il est vrai, comme le dit l'adage, que lorsqu'on parle encore des gens, c'est qu'ils ne sont pas tout à fait morts.

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