Découvrez les derniers trésors littéraires de l'année !
Trois soeurs et un frère se retrouvent dans la maison de leurs grands- parents pour y passer trois longues semaines d'été. La demeure est pleine de souvenirs de leur enfance et de leur passé - leur mère s'est réfugiée là avec eux quatre le jour où elle a quitté leur père -, mais il est probable qu'ils soient amenés à la vendre. La surface idyllique de ces retrouvailles estivales peine à dissimuler les tensions latentes.
Roland, le frère, est venu avec sa troisième épouse, qui est loin de faire l'unanimité chez les trois soeurs. Kasim, le fils de vingt ans d'un ancien petit ami d'Alice, entreprend de séduire Molly, la fille adolescente de Roland. Les enfants de Fran découvrent un horrible secret dans une vieille maison en ruines dans les bois. La passion s'embrase où et quand on ne l'attend pas, faisant bouillir le sang d'ordinaire calme de Harriet, la soeur aînée. C'est tout une manière de vivre - bourgeoise, cultivée, riche de rituels, anglicane - qui disparaît progressivement dans la chaleur moite et les pluies torrentielles de cet été.
Avec une précision étrange et une extraordinaire tendresse, Tessa Hadley dépeint les rafales de désir et de jalousie qui malmènent cette longue réunion d'une famille aux éléments disparates, ainsi que les réconforts des souvenirs et de l'affection, la beauté de la nature, un pan de l'histoire sociale qui bascule.
Je suis dans un état d’esprit en ce moment, où tout ce qui tourne autour de la littérature blanche comme ce roman, me fait un bien fou. Je m’attendais à plus de rythme, plus de révélations, mais malgré tout, j’ai adoré ce livre.
J’aurais dû m’attendre à ne pas être transporté par cette intrigue et ne pas être emporté au point de tourner frénétiquement les pages les unes après les autres. Ici, on est dans la zénitude, le temps qui passe, les descriptions de la nature et l’évocation des sentiments, des colères, des amours,…
La 4ème de couverture annonce la couleur en parlant de l’autrice : romancière psychologique héritière d’Henry James. Tout est dit. J’ai tenté de me plonger dans l’une des œuvres d’Henry James. J’en suis revenue … mais je compte bien m’y mettre sérieusement. D’une part, les romans d’Henry James sont assez exigeants (ce qui n’est pas le cas dans ce roman). Mais aussi et surtout, ses romans sont beaucoup du ressort de l’intrigue psychologique. Je dirais même de la contemplation des émotions, des sentiments, des conventions sociales,…
On est en plein dedans. Il ne faut pas s’attendre à des révélations comme des secrets de famille abracadabrantesques. On est sur de la lecture apaisante. On est en week-end avec la famille, en tant que spectateur, comme une envie de rentrer dans le roman pour intervenir mais on se laisse aller jusqu’à la dernière page. C’est comme si on quittait une famille à la fin. J’ai beaucoup apprécié cette lecture et souhaite réellement continuer dans cette lancée : lire davantage de littérature blanche.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Découvrez les derniers trésors littéraires de l'année !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs