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Juste avant 1914, dans une petite ville bretonne, près de la cathédrale, vit l'infâme rue du Tonneau, avec ses taudis, ses maisons de prostitution, ses cafés douteux. Une écurie sert de logis aux Nédelec, la mère, les deux enfants et le grand-père, tailleur qui fait vivre tout le monde et travaille jusqu'à ce que mort s'ensuive. Puis arrive la cousine Zabella, personnage haut en couleur. La poésie, l'amour, la noblesse du coeur illumine ce récit, le plus beau peut-être qu'aient jamais inspiré l'enfance et la misère. «Je doute qu'aucun amour vaille celui des pauvres», écrit Louis Guilloux dans Le pain des rêves.
Louis Guilloux livre ses souvenirs d’enfance à travers deux personnages de sa famille
- son grand-père
- la cousine Zabelle
Enfance pauvre où le grand-père s’échinait du matin au soir à son métier de tailleur.
Cette première partie est émouvante, même si le style est simple et désuet.
La seconde partie, dédiée à l’extravagante cousine Zabelle ; flanquée de son mari, « le pauvre Michel », et de son amant apathique, est beaucoup plus vivante et attrayante.
Certes, le texte a un peu vieilli, mais il n’est pas lassant pour autant et se lit sans déplaisir.
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