Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Lorsque le moteur de son chalutier prend feu, Stanislas Warliss, marin pêcheur en bout de course, cherche à financer la réparation de son bateau en prenant part à des détournements de marchandises sur les camions de fret. Et cela au nez et à la barbe de ses fils gendarmes, avec lesquels il n'a jamais eu beaucoup d'affinités. Mais un jour, l'arnaque tourne mal. Il récupère un colis dans lequel s'est caché Opiyo, un enfant africain clandestin. Stanislas n'a d'autre choix que de tout révéler à sa femme, faisant d'elle sa complice. Ils sont loin d'imaginer que cette rencontre sera le point de départ d'une incroyable aventure humaine qui mènera Stanislas aux frontières du rêve et lui permettra enfin d'élucider une ancienne et douloureuse énigme. Philippe Pollet-Villard signe avec ce nouveau roman une fable sociale contemporaine haletante où se mêlent drame, sentiments et humour.
J'ai aimé suivre les péripéties passionnantes et touchantes de Stanislas. Cet homme pour qui nous ne pouvons éprouver que de la tendresse. Le livre m'a donné envie de voir le film que je ne connais pas. Ce roman traité avec finesse et prudence plusieurs faits de société, dont l'immigration bien évidemment.
Il va vivre une aventure humaine qui va le métamorphoser. Les aléas de la vie amène parfois à reconsidérer ses points de vue et ce livre en est une parfaite illustration. Dans un monde qui peut s'avérer dur pour certains humains, la solidarité devrait être notre priorité.
Merci @lecteurs.com pour cette belle découverte, ce livre est d'une grande richesse poétique, humain même si parfois brutal. Stanislas est une personne très attachante qu'on a envie d'aider ,de soutenir ,il est si fragile et finalement si fort et généreux . Beaucoup d'amour dans ce roman .Je suis très touchée quand il évoque son épouse ,il a une grande tendresse alors qu'on peut l'imaginer un peu bourru . Et puis arrive cet enfant clandestin Opiyo qui lui donne un nouvel élan ,une force incroyable pour apprendre à lire et écrire et se sortir de situations très difficiles; un magnifique roman très bien écrit . Beaucoup de plaisir à découvrir cet auteur et cette très belle histoire
Un roman de 317 pages plein d'émotions, d'humanisme et de rebondissements.Stanislas Warliss est un homme avec de nombreuses failles. Fils de marin pêcheur dont le père alcoolique disparaît en mer, il reprend le flambeau de la pêche avec le bâteau légué par son père, c'est déjà une première blessure pour cet anti héros. Marié, père de deux garçons gendarmes avec lesquels les relations sont parfois tendues.
Illétré, piètre éléve, c'est finalement ce métier de marin et sa passion pour la mer qui le motivent jusqu'au jour où le bâteau connaît toute une série de pannes qui vont l'amener à être en cale sêche dans le jardin de Stan et de sa femme Françoise. En effet, n'ayant pas su assurer son bâteau car illettré, il ne peut repartir en mer. C'est le début d'une certaine tragédie et une succession de déconvenues. Françoise est obligée de faire des ménages et Stan va s'acoquiner avec trois complices, braqueurs de routiers "à la petite semaine" pour subvenir aux besoins du ménage jusqu'à la tragédie, un routier résiste, tue un des deux complices et blesse grièvement un second. Seul Stan y échappe, en abandonnant ses complices sur le terrain et aux urgences pour le blessé, avec de plus un colis bien encombrant, un très jeune garçon d'origine africaine en transit avec ses parents vers l'Angleterre alors que le routier prend la fuite.On l'aura compris, c'est un roman très réaliste sur un sujet brûlant et actuel ; celui des migrants et d'une région de France (Calais et le nord) en plein cœur de cette problématique. Actualités, naufrage d'un couple, tragédie du quotidien, petits trafics pour survivre, affronter la récupération politique des problèmes migratoires..... Le lecteur est plongé avec un certain ravissement et une certaine tendresse pour les tribulations de Stan à la recherche d'une certaine rédemption et au destin de ce petit tanzanien.
« Le naufrage de Stanislas » relate les déboires de Stanislas Warliss qui, arrivé au bout de sa vie et ne sachant quoi en faire, est obligé de tremper dans des magouilles après avoir perdu son bateau, sa seule source de revenus. Son nouveau travail ? Détournement de marchandises sur des camions de frets. Un jour, le destin met sur son chemin un petit clandestin africain qui va chambouler sa vie et celle de sa femme. Commence alors une magnifique aventure humaine pleine de tendresse, de découverte de soi, où les personnages sont mis à nu par les événements qui apporteront des réponses à un tas de questions.
L’histoire n’est pas facile mais elle est racontée avec beaucoup d’humour, de dérision, d'’amertume parfois et un peu de poésie ici et là. Les personnages sont attachants et j’ai surtout beaucoup aimé la relation entre Stan et son épouse. Un couple solide, uni par un amour sans faille qu’aucun aléa de la vie ne vient perturber ou détruire.
J'ai gagné ce livre en participant à un concours sur ce site même et je ne m'attendais vraiment pas à le recevoir ausii vite, d'autant plus que je ne vis pas en France!
Merci @lecteurs.com et Orange de m’avoir permis de découvrir et de lire ce roman. J'espère en gagner d'autres!
Philippe Pollet-Villard est un réalisateur, scénariste, acteur et écrivain français. Il est surtout connu dans le milieu du cinéma, mais il est quand même l'auteur de 4 romans qui pour le premier a reçu de nombreux prix. Il n'a pas de formation littéraire.
"Le naufrage de Stanislas" est donc son cinquième récit. Le livre est sortie juste après son dernier film "Tombés du camion". Et il raconte la même histoire, mais de façon différente.
Nous allons donc suivre Stanislas Warliss dit Stan, la soixantaine qui est marin pêcheur depuis toujours et qui arrive à un moment de sa vie où il est à bout de force en raison de son travail épuisant et des nouvelles réglementations gouvernementales sur les quotas et les zones de pêches possibles qui changent en permanence.
Stan est un homme courageux et touchant. On ressent plein d'empathie pour lui et il peut toujours compter sur sa femme Françoise qui reste à ses côtés malgré ses choix qui ne sont pas forcément les bons.
Mais sa vie va basculer le jour où son bateau prend feu. Ne sachant rien faire d'autres et étant illettré, ses possibilités vont être réduites pour pouvoir rebondir après cette catastrophe. Et justement, il va se retrouver rapidement dans des combines illégales qui vont l'entraîner au fond du trou. Mais parfois, la vie apporte quelques surprises, comme le jour où il va croiser le chemin d'un petit migrant d'environ 6 ans.
Dès les premières pages, je me suis laissée embarquer dans l'histoire de Stan, personnage fort attachant. On a vraiment l'impression de vivre une sacrée aventure à ses côtés. L'écriture est juste et fluide tout en étant visuelle à la fois. On voit l'histoire défiler devant nos yeux comme au cinéma.
"Je m'en souviens, le ciel était vert nauséeux, dégueulant des tonnes de pluie lavasse qui mitraillait la surface des flots. Ça bougeait fort, très fort, à bord du Warliss".
On s'y croit vraiment. J'aime cette façon de nous plonger au cœur de cette intrigue.
On peut classer ce récit dans le genre roman social, car il aborde des problématiques sur les inégalités économiques et sociales, la pauvreté, les conditions de travail, la santé, l'illettrisme, les migrants. Mais il y a toujours des petites notes d'humour qui ponctuent ce roman et qui nous apportent des notes d'espoir.
J'ai vraiment beaucoup aimé ce récit qui m'a fait voyager au côté de Stan et sa famille et je remercie Lecteurs.com et les éditions Flammarion pour cette belle aventure.
J’ai passé un très bon moment de lecture ! J’ai aimé suivre la vie de Stanislas Warliss, la soixantaine, qui perd son travail et perd pied, allant jusqu’à sombrer dans l’illégalité. Mais c’est sans compter sur la découverte d’Opiyo, un petit garçon tanzanien qui va doucement lui réapprendre à vivre et à apprécier les plaisirs simples de la vie. C’est aussi grâce à l’amour de sa femme que Stanislas va reprendre le pouvoir sur sa vie.
J’ai vibré avec Stanislas dans tous les aléas de sa vie. Il faut dire que lorsque la spirale infernale se met en marche, il va enchaîner les événements dramatiques.
Cette descente est aussi l’occasion pour Stanislas d’accepter le traumatisme et la culpabilité qu’a laissé la disparition de son père en mer.
Par certains moments, il y a un petit côté ésotérique et l’histoire est parfois un peu tirée par les cheveux.
Mais j’ai vraiment aimé le petit côté enquête qui m’a donné envie d’en savoir plus au fil des pages.
Une belle découverte ! Merci Lecteurs.com
Ce livre reprend une idée de scénario de l'auteur.
Mais si on peut bénéficier de la magie du cinéma pour suivre cette histoire, elle n'a pas été correctement porté à l'écrit à mon goût.
Je n'aurais peut être pas du visionner la bande annonce du film car je m'attendais du coup à quelques choses de plus truculent , plus drôle, plus burlesque.
J'aurais aimé que Stanislas se noie encore plus sur terre.
En tout cas, je remercie Lecteurs.com et les éditions Flammarion pour ce bon partage.
Stanislas Warliss, est marin pêcheur. Il a la soixantaine et travaille dur depuis son adolescence. À son âge, il est cassé par son boulot mais la retraite n'est pas envisageable. Un jour, le moteur de son vieux chalutier prend feu et devient hors d'usage. Stanislas n'a pas les moyens de le faire réparer mais il ne peut pas non plus se résoudre à vendre son bateau qui appartenait à son père disparu en mer. Il est chargé d'un souvenir familial douloureux dont Stanislas a dû mal à se détacher. Convaincu qu'il peut faire réparer son rafiot, il va alors participer avec un ami d'enfance à des détournements de marchandises sur les camions de fret. Mais la combine va mal tourner et Stanislas récupère un colis dans lequel un enfant clandestin est caché.
J'ai beaucoup aimé ce roman social où l'introspection, l'émotion et l'humour se réunissent.
Philippe Pollet-Villard a écrit "Le Naufrage de Stanislas" alors que le film "Tombés du camion" dont il est issu était en recherche de financement. Il a repris le synopsis de départ en se libérant des contraintes du cinéma. Cela donne une histoire différente mais complémentaire.
L'atout majeur du roman est le personnage de Stanislas Warliss. Un homme à la dérive qui a un peu plus de 60 ans ne sait pas vivre sans travailler et qui a surtout beaucoup de difficultés à exprimer ses émotions, à dire ce qu'il pense. C'est un taiseux comme on dit. Nous, lecteur, sommes dans ses pensées et vivons avec lui ses malheurs et ses joies. Un attachement se crée inéluctablement. Stanislas est certes bougon et cynique mais il se révèle touchant. Il a une profonde honte enfouie en lui. C'est d'ailleurs ce qui l'oblige à retenir ses émotions. Quand elles sortent enfin c'est un déluge pour les autres comme pour lui. Petit à petit il va s'ouvrir et prendre le temps de réfléchir. Lui qui pendant des années est parti en mer pour fuir. Fuir son passé et ses traumatismes, les convenances de la société, la relation avec ses fils jumeaux Luc et Fabien, 28 ans, devenus gendarmes.
Stanislas n'a pas toujours fait les bons choix. Bien que l'on sache pourquoi on ne l'excuse pas mais on le comprend.
Sa femme Françoise sera sa bouée de sauvetage comme elle l'a toujours été. C'est son amour pour elle qui le tient. Il y a beaucoup de tendresse et d'affection lorsque Stanislas évoque la femme de sa vie.
Et puis Opiyo ce petit clandestin tanzanien va lui faire vivre une aventure humaine qui va le rendre meilleur. Le traitement de la situation des migrants est faite de manière juste et sans pathos.
Il y a des situations qui prêtent à sourire et de beaux moments de fantaisie. L'histoire n'en reste pas moins mélancolique, difficile et violente à certains moments. Quelques petits éléments surnaturels et poétiques distillés tout au long du livre donnent un côté mystèrieux et ésotérique. La fin m'a particulièrement émue et retournée.
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