"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
De Machiavel à Agrippa, de Teofilo Folengo à La Mothe Le Vayer, de Sebastian Brant à Rabelais, le symbole de l'âne revient avec insistance dans la littérature de la Renaissance ; son rôle devient même décisif dans l'Expulsion de la bête triomphante de Giordano Bruno, comme dans sa Cabale du cheval pegaséen. Analysée ici pour la première fois, la conception brunienne de l'asinité réserve d'autant plus de surprises qu'elle repose sur une forte contradiction : à l'asinité négative (oisiveté, arrogance, unidimensionalité) s'oppose en effet une asinité positive (labeur, humilité, tolérance) que notre tradition culturelle a trop souvent perdue de vue. L'âne, dans la perspective ouverte par Nuccio Ordine, a la double nature des Silènes d'Érasme : derrière son ingrate apparence se dissimulent des trésors. L'auteur en présente quelques-uns, tout en invitant à une lecture de textes souvent inédits en français et à un réexamen des grands thèmes de la philosophie de Bruno : science et connaissance, mythes et religion, langue et littérature.
Cette nouvelle édition est enrichie d'un dossier iconographique augmenté et d'un avant-propos d'Ilya Prigogine.
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