"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur des best-sellers La Mémoire des embruns et La Maison des hautes falaises revient avec un troisième roman bouleversant.
Quand Abby rencontre Cameron, tout en lui l'agace. Biologiste, elle arpente seule la vallée des monts Brindabella pour observer le comportement des kangourous. Il est un jeune journaliste en quête d'un article pouvant susciter la polémique.
Quand il cherche à la revoir, elle fait tout pour l'éloigner. Pourquoi prendrait-elle le risque d'être à nouveau blessée par la vie ?
Un jour, elle rencontre une vieille dame, Daphne, qui a passé sa jeunesse dans ces montagnes et vient régulièrement se ressourcer dans cette nature si chère à son coeur. Malgré leur différence d'âge, les deux femmes se rapprochent. Avec délicatesse, Daphne essaye de sortir Abby de son marasme. Leur amitié leur permettra peut-être enfi n de se libérer du passé et de sourire à l'avenir ?
Bonjour . Karen Viggers nous montre l'Australie sous un jour que je ne connaissais pas . Je découvre qu'en 1960 l'Etat a voulu transformer l'Australie en un pays moderne , un pays à la pointe du progrès ...et pour cela "s'ils voulaient vos terres , vous étiez obligés de leur céder " ...Depuis Abby étudiante , qui base sa thèse sur l'étude des kangourous, durant ses recherches "elle vit au grand air , loin de l'atmosphère confinée de la salle de la fac baignée de lumière artificielle ..." va faire des rencontres : Daphné , vieille dame chassée de ses terres par l'Etat et qu'on suit dans son passé plein de poésie :le second carton " à l'intérieur , une étoffe rose aussi vaporeuse qu'un nuage ...Il lui a suffi toucher la robe et c'est soudain toute sa jeunesse qui reviennent ..." ; Cameron , un journaliste , qui apparaît dans la vie d'Abby comme l'amour qu'elle attendait depuis toujours :" En prenant sa main , elle tressaillit de surprise .On aurait dit qu'il en émanait une onde solaire . Elle n'avait plus envie de la lâcher"
On avance au travers de l' Histoire , on a le coeur qui se serre avec Daphné quand on lit ses pensées , ses regrets:" Au début elle est toujours déçue , tout ce qu'elle a sur les yeux , c'est un lieu délabré : les enclos en lambeaux , les remises effondrées , la cheminée couchée au sol là où autrefois s'élevait la maison de brique.." ; on découvre la vie des fermiers durant les années 1960.
On marche avec Abby dans la poussière , au milieu des kangourous. Et l'autrice nous divulgue les volontés de l'Etat australiens d'éliminer tout obstacle qui pourrait empêcher la pérennité de son pays :le trop grand nombre de kangourous , le gommage d'une certaine partie de la population dont les autochtones et les plus modestes
:" Matt occupe une vieille baraque vétuste sur le domaine d'un ami"
On a l'impression que c'est un pays oublié , des promesses non tenues .Un Etat dépassé . Pourtant on retiendra la délicatesse avec laquelle Karen Viggers nous parle de son pays . Belles lectures . Prenez soin de vous
C'est sympa de voyager sans quitter son canapé ! Pour ne pas changer j'ai dévoré ce livre. Abby nous raconte essentiellement l'histoire, nous sommes dans son présent même si le passé est régulièrement conté. Dans les romans, le personnage principal a souvent un souvenir "fantôme" qui l'empêche d'avancer dans la vie, c'est l'histoire de ce livre. Les kangourous sont très présents dans l'histoire, je ne sais pas si certaines choses sont vraies ou si tout est fiction mais ça fait réfléchir. Par contre je dois mettre en garde, certains passages (un petit au début du livre et un très long passage bien détaillé à la fin) sont très durs. Âmes très sensibles à la cause animale s'abstenir de cette lecture, certaines scènes détaillées m'ont donné la nausée, mais ce n'est que mon avis.
Plus dur et violent que les 3 autres romans de Karen Viggers que j'avais lu en raison du thème abordé (l'abattage des kangourous), j'ai quand même beaucoup apprécié celui-ci aussi. L'amitié entre le personnage principal et la vieille dame m'a touchée, c'est une belle rencontre qui m'a fait penser à celle de Mary et Leon dans La mémoire des embruns. Encore une fois, j'ai été dépaysée par le cadre magnifique dans lequel se passe l'histoire et j'ai appris en même temps plein de choses sur les kangourous et les populations aborigènes. Ames sensibles rester prudentes en raison de la violence de certaines scènes...
Karen Vigger comme à son habitude nous emporte avec sa plume envoûtante.
J'avais adoré La mémoire des embruns et beaucoup moins La maison des hautes falaises.
Ce roman m'a envoûté, emporté. Ce que j'aime chez cette auteur, c'est de découvrir des paysages magnifiques, des atmosphères en osmose avec la faune et la flore.
Il y Daphné, vieille dame, qui nous partage son passé, sa vie dans le bush australien, son amour de la nature, de son mari, ses blessures et ses regrets.
Et il y a Abby, jeune étudiante, scientifique, amoureuse de la nature, des grands espaces et des kangourous qu'elle étudie. Elle aussi n'a pas été épargnée par la vie. Elle traîne avec elle ses blessures et ses cicatrices.
La rencontre de ses deux âmes écorchées va les aider à panser leurs blessures.
Thèmes redondants chez Karen Vigger : les blessures de la vie et la nature.
Une bonne lecture.
Une étudiante en biologie prépare sa thèse sur les kangourous. Un traumatisme l empêche d'avancer librement sur son chemin de vie.
Un journaliste s'intéresse à la problématique des kangourous et de leur prolifération sur les terres australiennes.
Une femme octagénaire se remémore son passé et met des mots sur le sentiment de culpabilité qui l'habite concernant le vol des terres par ses aïeux aux aborigènes.
Les trois personnages vont se rencontrer et s'aider mutuellement à affronter leur histoire personnelle.
Karine Viggers sait nous faire pénétrer en terre australienne à travers ses récits et celui-ci ne fait pas exception à la règle. Le sombre passé australien en rapport avec le peuple aborigène est abordé avec humilité.
Karen Viggers nous plonge encore une fois dans un univers particulier, celui des kangourous d'Australie. Elle nous fait toucher du doigt des problèmes insoupçonnés, celui de la prolifération de ces animaux. du coup, nous sommes face à une réalité : comment stopper ce phénomène ? L'histoire des aborigènes de ce pays est aussi en toile de fond avec le personnage de Daphné. Bref, c'est un récit riche avec tous les ingrédients pour créer une belle histoire : un passé tragique qui empêche d'avancer, une belle romance, une rencontre inter-générations... Mais, pour moi, la magie n'a pas opéré. le choix d'un présent de narration, je crois, empêche toute émotion, procure un détachement. Les descriptions sont trop longues, les retours en arrière trop nombreux. Bref, à vouloir trop en faire, l'auteure, à mon sens, s'est perdue.
Dommage, j'avais bien aimé "la mémoire des embruns".
« Château d’herbes » est le titre anglais . C’est joli ! mais la traduction française est musicale. Vous entendrez la souffle du vent dans les montagnes sauvages australiennes en lisant le dernier roman de Karen Viggers. Elle a un attachement viscéral à la terre, un amour passionnel pour la nature. Nous l’avons déjà vu dans ses précédents romans où elle évoquait les oiseaux de l’Antarctique ou les baleines de la côte Sud de son continent .
Si vous aimez les grands espaces et les sagas romanesques cet ouvrage est pour vous ! Vous partez pour les contrées sauvages, les vastes étendues pelées du Bush australien. Et de temps à autre pour Cambera .
Vous croiserez des kangourous. L héroïne Abby est biologiste et travaille sur le problème de la surpopulation des ces marsupiaux.
L’écologie est un des thème central du livre.
Il est également question de l’histoire du peuple aborigène.
Mais Karine Viggers aime aussi analyser les tourments de l’âme humaine. Abby a perdu sa mère quand elle avait 13 ans. Une mère fantasque voire bi polaire. Mais une mère aimante. Alternaient alors des « périodes de bonheur pleine de couleurs et de sons » avec des périodes de profonde dépression où il n’y avait plus ni musique, ni promenade à cheval..
Elle et son frère ont été terriblement perturbés. La solitude leur convient. Ils n’osent aimer de peur de souffrir à nouveau. Leur père est remarié à une belle-mère à la mode « cendrillon » !
Deux rencontres bouleverseront Abby : Cameron un séduisant journaliste, citadin, d’un milieu opposé au sien et d’opinion divergente quant à l’abattage des kangourous, et Daphné une vieille dame attachante dont la vie a été parsemée d’épreuves mais aussi de belles balades à cheval à travers les monts Brindabella.
Une profonde amitié liera les deux femmes qui ont le même goût pour ce pays rude où l’on trouve encore des terres indomptées et magnifiques. Roman dépaysant.
3 e livre que je lis avec toujours autant de plaisir .De très belles descriptions du bush australien et une belle amitié entre une jeune femme et une dame âgée qui a de belles choses à raconter sur la vie en Australie au milieu du 19 e siècle.
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Pour le nombre des étoiles je voulais en cocher cinq... Mais impossible techniquement!