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Exception faite de ses essais de linguistique, pratiqués seulement par les érudits, la gloire d'Arthur Keelt (Klagenfurt, Autriche, 1902 Paris, 1982) tient à cet unique et bref récit, Le Merle (Die Amsel), écrit en 1954 dans les montagnes de Styrie et publié à Innsbruck.
Le livre a fait l'objet d'une première traduction française en 1968, puis il a disparu, au grand dam des lecteurs éclairés. Le Merle est-il une chronique autobiographique ? Comme le souligne Jean-Bernard Pouy, son nouveau traducteur, il convient plutôt de parler de " récit voltairien ", même si son auteur en est le personnage central. Arthur Keelt se voulait un bouddhiste atypique. Peut-être doit-il à cette disposition d'esprit une écriture toute de simplicité et qui parfois atteint à la grâce, ainsi qu'une rare hauteur de vue (2277 m).
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