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Pourquoi ce titre, Le Matriarcat basque ? Il a été inspiré à l'auteure par les travaux de la philosophe féministe allemande Heide Goettner Abendroth et du remarqué Les sociétés matriarcales. Recherches sur les cultures autochtones à travers le monde dont la traduction est parue en France en 2019. Nombreuses sont les formules matriarcales dans le monde. Il ne s'agit pas d'une domination des femmes, c'est-à-dire d'un calque du patriarcat (lequel, s'aidant souvent d'une croyance en un Dieu-père créateur, consacre leur abaissement politique et social), mais d'une croyance en la mère première assortie d'une égalité des sexes. « Matriarcat » signifie « mères depuis le début ». Ce qui renvoie au fait biologique puisque les mères « donnent naissance », mais aussi au fait culturel puisqu'elles sont les initiatrices du langage avec leurs bébés. Sans langage articulé, pas de sociétés humaines. Auscultant le droit ancien, l'histoire, les coutumes, les systèmes d'alliance et de parenté, la gestion des communaux, la politique, la religion, les croyances, mythes et rites, plongeant dans la profondeur de la langue basque... faisant appel aux études juridiques, à l'anthropologie, l'ethnologie, l'histoire et à la linguistique, Anne-Marie Lagarde brosse le portrait d'une société traditionnelle disparue, ou plutôt enfouie. Se révèle un monde différent et une vision de l'humanité en rupture avec les modèles actuellement dominants. Un message d'espoir ?
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