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A travers l'évocation pleine de charme et d'émotion de femmes aimées, l'auteur nous fait vivre l'éveil à l'amour d'un jeune orphelin, de l'époque soviétique aux lendemains de la perestroïka. Le souvenir de ces femmes est lié à des périodes de l’histoire de la Russie, de Staline à l'époque contemporaine : la propagande, l'utopie communiste, la répression, l’emprisonnement des résistants politiques, la chute du Mur de Berlin, de Staline à l’époque contemporaine.
Dans un pays totalitaire désenchanté où se sont fracassés les espoirs d'une patrie idéale les femmes restent parées de toute leur beauté et demeurent l'ultime rempart contre la misère, la compromission, l'asservissement, la laideur..: ce qui restera, c'est d'avoir pendant un certain temps été aimé. Ce qu'on gardera en mémoire, c'est une passion, même courte, quelques moments de pure tendresse ou de jouissance partagée, des amours longues ou brèves mais ce sont elles, qui resteront éternellement dans le coeur de l'homme quand les idéologies se seront depuis longtemps effondrées.
Makine décrit la beauté de la nature dans une langue sublime (à mon avis il manie la langue française avec une maestria et une émotion que doivent lui envier la majorité des écrivains français), pleine de poésie et de sensibilité.
S'il n'a manifestement aucune nostalgie du régime soviétique on ressent cependant la nostalgie de ses années de jeunesse et en tous cas, le rejet de la société russe d'aujourd'hui.
Un très beau roman, qui se lit vite mais qu'on a immédiatement envie de relire...
Il faut du temps pour être capté, les 2-3 premiers chapitres sont déroutants par leur forme de nouvelle. Mérite d'être lu, pour voir le puzzle se former et pour la très belle écriture
Belle écriture
Le livre des brèves amours éternelles est l’histoire des petits riens qui font les plus belles histoires d’amour.
Le lecteur est vite confronté à un paradoxe apparent : Andrei Makine ne nous dévoile aucune histoire passionnée mais des moments de vie qui magnifient une vie ou qui permettent la survie dans un régime soviétique.
Makine nous fait comprendre que le bonheur n’est pas un état permanent mais l’agrégation de moments aussi simples que magnifiques. Le paradis ne peut être pérenne mais les instants de plaisir ne s’usent pas et ils n’appartiennent qu’à une ou deux personnes.
Ce livre séduit aussi par un style simple et élégant à l’image d’une phrase superbe « plus encore que ce pointille doux-amer de notre bréve séparation, c’est sa légereté planante qui m’enivre, l’apesanteur d’une matinée de mai brumeuse , l’aquarelle transparente des premiers feuillage encore pales . »
Ces histoires parlent toujours d’un amour vrai. Le plaisir de la lecture trouve aussi sa source dans la positivité permanente car sous la carapace et le carcan d’une idéologie sans humanité, l’auteur arrive à faire fleurir des rêves de vie idéale ou de multiples facettes du statut d’amoureux ;
Si nostalgie il y a vis-à-vis du communisme c’est parce qu’avec lui s’en va une part d’enfance et de souvenirs.
Makine aide le lecteur à comprendre que si la vie est un combat, l’amour n’est pas une guerre
Ce livre est empreint d’une sagesse où la conclusion pourrait être que la seule doctrine est de s’aimer que l’amour soit filial, platonique ou même seulement physique.
Le plaisir que l’on prend à lire ce livre n’a d’egal que le sentiment de paix et d’etrenité. Il vaut le detour
"Commençons par le début : quel titre ! Qui illustre à merveille, d'une part le contenu du livre et d'autre part, l'excellence de l'écriture de Andreï Makine.
Andreï Makine est un écrivain que j'aime beaucoup. Il manie la langue française comme peu d'écrivains savent le faire, ses phrases sont assez classiques, le vocabulaire riche, tout est là pour qualifier Makine de grand auteur. Il aborde des thèmes universels : le bien, le mal, l'amour, les petits moments de bonheur.
Situé en Russie soviétique, son livre donne une dimension historique : comment faire pour vivre ou survivre dans cette société ? Comment se forger sa propre opinion, lorsque la doctrine est omniprésente, dès le plus jeune âge ?
Malgré tout ces compliments, très à propos, je trouve qu'il manque quelque-chose dans ce livre. Quoi ? Je n'en sais trop rien ! Je n'ai pas été emporté, comme je l'avais été avec La femme qui attendait et La musique d'une vie. Un peu plus de lien entre les histoires, du souffle -slave-, de l'émotion auraient pu faire de ce livre un grand Makine. Là, je reste un peu sur ma faim."
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