80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Bagdad, nommée «Ville de la Paix» par son fondateur, le calife al-Mansûr, connut au long de son histoire sièges, saccages et ravages du Temps. Elle fut sans conteste le grand centre intellectuel et culturel de l'Islâm. Comme d'une braise jamais éteinte de l'incendie allumé par Hulâgû au XIII? siècle et qui ravagea la ville, la bibliothèque de Bagdad s'est consumée le 14 avril 2003, réduisant en cendres manuscrits et documents précieux. Du Livre de brocart surgit un moment d'histoire de la grande Bagdad, s'ouvre une porte sur l'univers d'hommes et de femmes raffinés, élégants, et d'une vaste culture. À la manière des Mille et Une Nuits, ce livre convie au rêve tout en apportant un témoignage vivant d'une culture arabo-musulmane fine, savante, ouverte, et bien éloignée des préjugés et contrefaçons modernes. Ici, l'on déclare qu'il n'est d'amour si l'on ne meurt pour celle qui le suscite. Le Prophète n'a-t-il pas dit : «Celui qui aime, reste chaste, en périt, celui-ci meurt en martyr.»
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