Avec son dernier roman, Le Journal intime d'un arbre, succès de librairie, Didier van Cauwelaert répond à quelques questions sur son métier d'écrvain.
« On m'appelle Tristan, j'ai trois cents ans et j'ai connu toute la gamme des émotions humaines. Je suis tombé au lever du jour. Une nouvelle vie commence pour moi - mais sous quelle forme ? Ma conscience et ma mémoire habiteront-elles chacune de mes bûches, ou la statuette qu'une jeune fille a sculptée dans mon bois? Ballotté entre les secrets de mon passé et les rebondissements du présent, lié malgré moi au devenir des deux amants dont je fus la passion commune, j'essaie de comprendre pourquoi je survis. Ai-je une utilité, une mission, un moyen d'agir sur le destin de ceux qui m'ont aimé ? »
Avec son dernier roman, Le Journal intime d'un arbre, succès de librairie, Didier van Cauwelaert répond à quelques questions sur son métier d'écrvain.
Le journal intime d’un arbre – Didier VAN CAUWELAERT
Ce livre lui a été inspiré à la suite de la mort de son poirier.
Dans la première moitié du livre, on y lit une histoire personnifiée d’un arbre au prénom de Tristan, tricentenaire, dont le tronc s’est cassé à la base. On y découvre des sentiments qui se meurent avec ses relations avec les animaux, les végétaux, les humains. C’est avec la nature humaine que l’arbre s’accable le plus. Il a joué un rôle majeur pour une sorcière, des pendus, des suicidés, des fusillés, les élagueurs. Des données scientifiques sont insufflées par la personnification du poirier qui reste intéressante.
On dérive gentiment sur un couple qui va se former avec Yanis qui devait classer cet arbre remarquable et Manon qui habite une maison mitoyenne et qui va sculpter un morceau du tronc pour donner une statuette.
Il est dommage qu’un texte personnifié tendre, profond, écologiste dérive sur une histoire humaine qui perd en intensité dans le déroulé qu’à bien voulu transmettre son auteur et dans le passage de siècle pas toujours bien mené dans la forme.
Un livre exquis porteur de l’espoir de l’auteur que l’humain réussira enfin, un jour ou l’autre, à s’adapter aux arbres, à les entendre, à communiquer avec eux, à les respecter et même à se laisser influencer par leur savoir et leur sagesse d’arbres !
Et peut-être même à se reconsidérer comme faisant partie d'un tout : la nature.
Un roman drôle car anthropomorphique ? « Non, tout ceci n’est pas que de l’anthropomorphisme ».
MON AVIS Lire Didier Van Cauwelaert, c’est un... la suite sur mon tout nouveau blog littéraire OH PARDON ! TU LISAIS...
http://ohpardontulisais.canalblog.com/archives/2022/12/04/39733349.html
Tristan, poirier, 300 ans, raconte à la première personne. le titre est donc juste et bien choisi.
Par analogie avec l'être humain, humanisation (avec ses sentiments), personnification (avec son prénom), l'anthropomorphisme joue sur l'identification et la connivence.
Didier van Cauwelaert, avec son écriture fluide et cultivée, en fait un roman rempli d'anecdotes drôles ou tristes et d'informations vraies ou romancées, rares et singulières en tous cas, des confidences insolites qui s'écrivent encore sur de la pâte à papier, issue d'un arbre !
voir plus avec le lien direct : http://anne.vacquant.free.fr/av/index.php/2020/11/02/didier-van-cauwelaert-le-journal-intime-dun-arbre/
Une belle lecture que ce roman original qui fait parler un arbre, un poirier de 300 ans, nommé Tristan, après sa chute à la suite d'une tempête. A une époque où des ouvrages parlent de la connexion des arbres entre eux ou encore de l'intelligence des végétaux, ce récit est une petite bulle d'oxygène.
L'arbre va se raconter au fil des rencontres avec ses propriétaires ou d'autres personnages qu'il va croiser. Cela donne au lecteur l'occasion de visiter des périodes de l'histoire et le lien tissé entre Tristan et toutes ces personnes. Beaucoup de mélancolie se dégage de cette lecture avec des instants parfois tragiques jusqu'à remonter aux tragiques origines de l'arrivée du poirier dans la propriété.
Une lecture qui fait du bien et qui donne envie de s'intéresser davantage encore aux arbres qui nous entourent, notamment ceux qui ont une longue histoire et qu'on coupe pour faire des routes ou d'autres aménagements.
Je conseille fortement ce singulier ouvrage de Didier Van Cauwelaert.
En commençant ce livre, je ne savais pas trop à quoi m'attendre. Amoureuse de la nature, le titre me plaisait, mais qu'allait-il en être de l'histoire ?
J'ai pris mon temps. J'avais envie de savourer cette idée si originale de faire parler un arbre. Nous sommes de plus en plus nombreux à savoir que les arbres communiquent maintenant, mais pensent-ils ?
J'ai bien aimé cette lecture... les différentes vies humaines que l'arbre a pu côtoyées... Ce que j'ai apprécié le plus, bien sûr, c'est d'y trouver des éléments de botanique et d'écologie. Et j'avoue qu'une évolution humaine comme l'auteur l'a imaginée ne serait pas pour me déplaire.
C'est une lecture rapide (moins de 200 pages), donc pas de quoi s'en priver !
J'avais envie de me plonger dans un des livres de Didier van Cauwelaert, le moins populaire mais le plus élégant.
J'ai choisi ce livre pour sa belle couverture, et pour son histoire, écrite toute en émotion avec brio. La plume de l'auteur nous immerge dans la conscience et dans la mémoire de Tristan, 300 ans, déraciné au levée du jour, laissant le lecteur écouter un arbre fruitier parlé.
Se transposer à la place d'un arbre, définir les langages secrets et des humains vus par "un poirier" quelle idée bizarre mais tellement addictive, Mr Cauwelaert j'aime vous lire...
Un livre sympathique qui part d’une très bonne intention.
A la mort de son poirier, Didier Van Cauwelaert décide d’écrire la vie d’un arbre pendant une période d’environ trois cents ans.
De nombreux personnages, de nombreux faits historiques illustrent cette vie.
Malgré que ce soit intéressant, j’ai eu un peu de mal à me passionner
Soyons honnête c'est le titre qui m'a intriguée et puis cette couverture si magnifique...
Vous l'avez compris, le narrateur est un arbre et toute l'histoire commence le jour où il se retrouve couché au sol, déraciné par une mini-tornade. Seulement cet arbre a une particularité : il a une conscience et comprend voire ressent les sentiments humains...
Durant tout ce court texte, l'arbre nous parle de son histoire, des personnes qu'il a connues, ceux qui sont morts à cause de lui, ... Il est toujours attaché à ceux qui l'ont soigné, aimé,...
J'ai apprécié ce roman qui surprend et en même temps donne à réfléchir... Et puis un petit tour dans l'histoire grâce à un arbre tricentenaire c'est agréable ! En conclusion, je conseille ce court roman, à tous les amoureux de la nature et de l'histoire !
Bonne lecture
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !