"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Quelle analyse! Bravo.
Au mitan de la Seconde Guerre mondiale, dans l'ombre du Drachenwand, cette paroi rocheuse qui surplombe le lac autrichien de Mondsee, le jeune soldat viennois Veit Kolbe goûte quelques mois de convalescence. À l'abri de ce paysage alpin qui lui ferait presque oublier les combats, il couche dans son journal ce que lui inspire le monde qui l'entoure, et relate également son amitié naissante avec sa voisine Margot.
Mais la menace rôde comme une ombre et peut s'abattre de la façon la moins attendue.
Follement éprise de son cousin Kurt, la jeune Nanni Schaller, qui séjourne au camp pour jeunes filles évacuées installé au bord du lac, disparaît soudainement. De son côté, Oskar Meyer doit fuir Vienne avec sa famille pour échapper aux persécutions qui s'abattent sur les Juifs.
Tissant ensemble les voix et les correspondances de ces quelques personnages, Arno Geiger donne à entendre les échos de leur quotidien à mesure que la défaite approche et propose ici un roman à la fois sensible et épique, intimiste et historique. Sous la forme d'une mosaïque qui permet d'approcher les destins les plus divers, il brosse le vaste portrait d'une société sur le point de vaciller, et montre comment, malgré le caractère terrible des événements, une certaine douceur peut poindre.
Les explorateurs de la rentrée littéraire 2019
C'est sur le front russe que Veit Kolbe est assez gravement blessé, il retourne à Vienne chez ses parents pour sa convalescence, mais excédé par les propos de son père il s'exile chez son oncle en Autriche dans le petit village de Mondsee et essaie de reprendre gout à la vie.
Comme dans "Après" de Eric Maria Remarque on est témoin du décalage permanent entre ceux qui ont fait la guerre et ceux qui la suivent de loin et se permettent des réflexions.
Dans les premiers 100 pages, l'auteur place les personnages, il ne se passe pas grand chose, Veit erre comme une âme en peine qu'il est probablement et moi avec lui !
Peu à peu d'autres personnages entrent en jeu, même si je n'en comprends pas forcément les liens, ils apportent un éclairage sur la vie pendant la guerre sans être sur le front : les difficultés pour se loger ou se nourrir, l'incompréhension sur ce qu'il se passe, l'espoir toujours présent de retrouver ceux qui ont disparu, les bombardements, les injustices, les privilégiés...
Certains chapitres sont une succession de lettres mises bout à bout dans lesquelles on a l'impression de lire un peu tout le temps la même chose ...
Même si l'auteur a voulu porter un témoignage/ éclairage un peu différent de ce que l'on a habitude de lire sur la guerre, je suis profondément ennuyée tout au long de ce texte. Je n'ai pas su m'attacher ni à Veit ni aux autres personnages,
Avis 100 pages : C'est sur le front russe que Veit Kolbe est assez gravement blessé, il retourne à Vienne chez ses parents pour sa convalescence, mais excédé par les propos de son père il s'exile chez son oncle en Autriche dans le petit village de Mondsee et essaie de reprendre gout à la vie.
Comme dans "Après" de Eric Maria Remarque on est témoin du décalage permanent entre ceux qui ont fait la guerre et ceux qui la suivent de loin et se permettent des réflexions.
Dans les premiers 100 pages, l'auteur place les personnages, il ne se passe pas grand chose, Veit erre comme une âme en peine qu'il est probablement et moi avec lui !
Explorateurs de la rentrée littéraire 2019 - Avis complet
Il est de ces romans qui marquent par leur originalité, leur force, leur qualité, leur puissance d’évocation, quand ils savent mêler contexte historique et destin d’un personnage. « Le grand royaume des ombres » (« Unter der Drachenwand » dans la version originale) en fait partie et nous prouve qu’il existe des auteurs capables de cette performance littéraire. J’ai été transportée par ce récit magnifique qui n’a pas peur de toucher à des questions historiques complexes en même temps qu’il réussit à dérouler un récit introspectif construit comme un témoignage, au travers d’un personnage principal particulièrement attachant.
Veit Kolbe, jeune soldat autrichien enrôlé dans l’armée du Reich, blessé sur le front russe, rentre à Vienne dans sa famille - qui croit encore à la victoire et aux vertus du combat - puis décide de prendre ses distances en allant passer quelques mois de convalescence dans le petit village de Mondsee, au bord d’un lac au pied du mont Drachenwand. Il va y rencontrer plusieurs personnages : une institutrice un peu austère qui dirige un camp de jeunes filles évacuées ; une logeuse aigrie, fervent soutien du Führer ; un vieil homme rebelle dit « le Brésilien », fustigeant Hitler, « ce pauvre diable sans feu ni lieu qui danse avec les morts », rêvant de son retour au Brésil et cultivant des orchidées ; un oncle policier blasé mais servile au régime ; enfin une jeune Allemande de Darmstadt, Margot, avec qui il se liera.
Le récit contient de longs passages intimes où Veit se livre sur sa vie au quotidien, ses angoisses, ses questionnements sur le sens de cette guerre absurde. D’autres chapitres font parler les autres personnages, soit directement soit par des correspondances qui donnent à ce roman des allures de roman épistolaire. Margot reçoit par exemple de longues lettres de sa mère qui décrit en détail le quotidien difficile dans une ville complètement détruite par les bombardements.
Des événements tragiques viennent par ailleurs perturber le calme relatif de ce village préservé : la disparition mystérieuse d’une jeune fille du camp, ou encore les représailles que subit le Brésilien.
Enfin un personnage apparaît au tiers du roman, Oscar Meyer, juif de Vienne réfugié à Budapest. Il croisera la route de Veit sans le savoir. Son parcours douloureux est l’occasion de montrer avec réalisme la multitude de ces vies saccagées, livrées à la folie d’un régime malade.
Dans sa situation de soldat en sursis, Veit découvre, malgré ses crises existentielles, les petites choses qui forment la beauté des jours. Il découvre que dans cette époque où tout s’effondre (les générations sacrifiées, l’enrôlement en masse de très jeunes garçons alors que la guerre est perdue…), la vie persiste, que l’amour et le bonheur sont possibles. « Mais pourquoi faudrait-il que nous trouvions notre salut dans la mort ? » dit-il à un moment où il réalise combien l’opinion est encore peu consciente de la défaite du régime du Reich.
Ce roman est aussi celui de la solitude et de la culpabilité. Tous les personnages, à leur façon, à un moment, sont confrontés à des choix ou des situations où ils ne peuvent compter que sur eux-mêmes et leur conscience. Comment rester humain quand la guerre détruit tout ? Comment résister au désastre et conserver sa capacité d’aimer, de vivre, de regarder, de sentir ? Quel degré de souffrance - quel que soit le camp dans lequel on se trouve - est supportable ? Comment docilement prendre part à des événements que l’on sait mener à notre perte ? Autant de questions que soulève ce grand roman de la « possibilité du bonheur » quand tout s’effondre.
Une magnifique écriture, fluide, littéraire mais jamais pédante, ajoute à la qualité et à la justesse de ce roman, qui bénéficie par ailleurs d’une excellente traduction. Extrêmement documenté, ce livre, tout en étant une fiction, est un portait réaliste construit comme un témoignage réel d’une époque et d’un pays, ce qui le rend plus véridique qu’un simple documentaire et nous fait prendre conscience de la complexité des êtres et des sentiments dans les situations extrêmes.
Explorateurs de la rentrée littéraire 2019 - Avis page 100
Le roman commence très fort : une écriture classique mais fluide, prenante. La narration est précise, personnelle. On entre immédiatement dans l'histoire à la première personne du soldat autrichien Veit Kolbe pendant la seconde guerre. Blessé sur le front russe, de retour à Vienne, il décide de passer quelques temps en convalescence dans les montagnes autrichiennes du Drachenwand, près d'un lac, à Mondsee. Il y rencontre plusieurs personnages que l'on va certainement suivre au long du roman. Récit vu du côté d'un soldat du Reich pour qui la guerre se révèle d'autant plus absurde qu'il en prend ses distances et regarde le "vrai" monde avec inquiétude et bienveillance à la fois. De la grande littérature et une suite prometteuse.
Les Explorateurs de la rentrée littéraire
Après 5 années passées à se battre dans les rangs du Reich, Veit Kolbe, soldat viennois, passe plusieurs mois de convalescence au bord du lac de Mondsee. Au travers de son regard et de celui des divers protagonistes, nous assistons à la vie quotidienne du village où se mêlent les sentiments les plus divers quant à l’issue de la guerre. Presque tous font cependant preuve de la retenue nécessaire pour ne pas encourir les foudres du Führer et de ses sbires. À Mondsee, Veit fait la connaissance de Margot et de son bébé qui occupent la chambre voisine de la sienne. Dans l’intervalle, une jeune fille d’un camp de mise au vert disparaît mystérieusement. Veit la connaissait un peu et s’en inquiète. Quant à celui que l’on surnomme le « Brésilien », il entretient une serre et un potager qui fournissent des légumes frais à la ville et au camp de jeunes-filles. Il est aussi le seul à clamer haut et fort son dégoût pour le régime, ce qui lui vaudra de passer 6 mois dans les geôles du Führer. En son absence, Veit et Margot (qui deviennent amants) se chargeront des cultures et de leur vente. Tous deux s’installent dans un semblant de vie normale, loin des combats et du fracas des armes.
Après une longue mise en place des nombreux personnages présents à Mondsee et de ceux qui leur écrivent depuis Vienne, Budapest, le front, Darmstad, etc., nous assistons au lent déclin du Reich et aux désillusions de certains de ses citoyens et principalement de ses soldats. Pourtant, le pouvoir en place tente encore de faire illusion, même après le débarquement des alliés qu’il qualifie de pétard mouillé et de bluff.
Une chose m’a particulièrement frappée dès l’entame de ce roman : jamais Hitler, le Führer ou Jeunesses hitlériennes ne sont cités, ils sont systématiquement remplacés par H. le F. ou jeunesses h.iennes. Je ne sais trop que penser de cette façon de faire. J’imagine qu’il s’agit pour l’auteur d’une façon de marquer son désaccord, de manifester une forme de dégoût pour cette période et ses protagonistes les plus connus.
Le style quelque peu déconcertant au début, notamment par l’usage du signe « / » à la fin de certaines phrases sans que j’en comprenne la raison ou la logique, a rapidement fait place à l’attachement que j’ai éprouvé pour les personnages du roman. J’avais envie que Veit ne retourne pas se battre au front et qu’il trouve un moyen de rester à Mondsee auprès de Margot. Je souffrais avec l’oncle juif qui, depuis Budapest, raconte sa fuite de Vienne, ses espoirs et son désarroi lorsque la situation des juifs s’est dégradée en Hongrie aussi et plus encore lorsque sa femme et son fils ne sont plus revenus après une rafle un dimanche. Je voulais qu’il se réveille et comprenne que les histoires de camps que certains lui racontaient n’étaient pas que des rumeurs fantaisistes. J’avais envie que le Brésilien s’en sorte et n’aille pas en prison.
Je vis dans une région (Bastogne, Belgique) où la bataille des Ardennes a laissé peu de bâtiments debout et aucune famille indemne. Ici, la population a payé le prix fort de la guerre et ses cicatrices en sont encore bien visibles au quotidien : cratères d’obus dans les bois, découvertes régulières de bombes et autres engins non explosés, hêtres et chênes de plus de 75 ans inexploitables, car criblés de shrapnels. Il suffit de passer un détecteur de métaux dans les bois ici pour trouver des armes, casques, munitions, etc. en quantité. Sans oublier bien entendu les traces laissées dans la chair même de la population. Ici, « l’Allemand » fut longtemps l’ennemi innommable et aujourd’hui encore, j’entends parfois résonner les sobriquets de Boches ou schleus. J’ajouterai également que mes grands-parents maternels étaient résistants et ont failli y laisser leur peau à plusieurs reprises.
Dès lors, pour nous qui sommes du côté des vainqueurs et n’avons bien souvent (eu) qu’un son de cloche sur cette époque, ce livre est très instructif et particulièrement éclairant. Je ne remets évidemment nullement en cause l’abomination indicible que fut le IIIe Reich, il n’y a pas à revenir sur le sujet. Ce roman évoque toutefois la vie quotidienne des populations dans l’Allemagne et l’Autriche en guerre. Nous ne pouvons que constater que tout compte fait, elle n’était guère plus enviable que celle de nos aïeux. Comme eux, ces populations étaient soumises aux privations et au rationnement, comme eux, elles ont durement souffert et ont été bombardées d’abondance. Au fond, en lisant, j’avais presque l’impression d’entendre ma grand-mère résistante me raconter sa vie et les horreurs vécues durant les 5 années de conflit.
Ce roman montre aussi le décalage énorme entre ceux qui sont restés fidèles au régime jusqu’au bout, souvent en se voilant la face et en gobant quotidiennement la propagande du régime et ceux qui avaient compris que l’issue serait fatale pour l’Allemagne. En un mot comme en cent, le carnage fut intégral, à cause de la folie de quelques hommes et de l’inaction de bien d’autres.
Ce roman fort fait passer un message que l’on doit pouvoir entendre à notre époque heureuse où les pays d’Europe ont cessé de se faire la guerre. Je le conseille vivement en incitant à un peu de patience car la mise en place est longue, mais elle en vaut la peine.
Une belle approche du livre et de son message. Merci!
Explorateurs rentrée 2019 Avis complet (26 août 2019)
Un sujet sensible soutenu par un vocabulaire à la hauteur. Quand je me plonge dans un livre, je souligne, annote les marges, sème ci et là des symboles cabalistiques repérant mes étonnements, le renforcement de mes convictions, les interrogations suscitées par le roman ou le besoin de recours au dictionnaire. « Le grand Royaume des ombres » terminé, je m’interroge : Quel est le message de Arno Geiger ? Ecrit à l’origine en langue allemande (Autriche), ce livre a été traduit en français par Olivier Le Lay. Cette transposition utilise un niveau de vocabulaire élevé, riche en nuances, subtil et utilisé à bon escient. Ce n’est, en effet, pas tous les jours que je découvre dans mes lectures des termes tels calembredaines , clabauder, quémander, riboulant, arpions, calame, affidavit et d’autres encore. De quoi réjouir le lecteur que je suis, amoureux d’un vocabulaire large et nuancé. Heureux aussi d’avoir dû, parfois, retourner au dictionnaire pour affiner et élargir ma palette lexicale.
Le titre, un silence feutré qui me parle. Même si je me situe en dehors des personnages du roman, je le sens, j’y ai ma place. Pourquoi ce titre ? Qui, que sont ces ombres ? En quoi fondent-elles un grand royaume ? Un titre n’est jamais innocent, au pire il n’est que commercial mais ici, l’humeur même des prises de paroles des personnages plonge le lecteur dans une réalité, une vision du monde, de l’humain et de l’inhumain qui annule toute idée d’un simple étiquetage marketing de l’édition.
La jaquette, elle aussi désarçonne. Un aplat noir, troué par une fenêtre ouverte sur une nature restée nourricière, des montagnes, symbole probable de frontières, de fermetures, d’obstacles alors que la neige en recouvre les sommets semblant rendre toute élévation, toute échappée impossible, d’autant que le ciel est plombé par un bombardier qui laisse peu d’espace au besoin d’air libre. Mais le ciel, malgré quelques nuages, reste bleu et confirme le cycle des saisons autorisant l’espoir d’un temps de renouveau, de dépassement, de renaissance.
Je reçois toutes ces informations en clair. Même dans un cadre morbide, Arno Geiger réaffirme la possibilité de se focaliser sur la timide lumière de l’espoir, ce dernier, partagé, pouvant atteindre la vertu et se nommer alors Espérance.
Dans ce roman, on trouve des hommes et des girouettes. Des Hommes (hommes et femmes) battus, exploités, niés mais qui gardent la dignité des gens debout alors qu’en face, on pointe des arrivistes, profiteurs, parvenus par intérêt, lâcheté et couardises. Ils ne sont que coquilles vides… mais emplis du pouvoir de nuire et de ruminer des vengeances d’autant plus dures qu’ils se sentent de plus en plus menacés.
Une invitation à réfléchir. Le lecteur ne peut que se demander dans quel camp il se laisserait happer, par conviction, par dépit, par faiblesse ou par peur et envie première de sauver sa peau ? Veit Kolbe, le héros de ce roman le répète plus d’une fois. Alors qu’il n’est plus en accord avec les vues suprématistes de ses donneurs d’ordre, il ne peut oublier qu’il a lui-même, sur le front russe, fait preuve de violence, de cruauté tragique et injuste. Il ne peut donc et ne pourra jamais nier que ce fut aussi sa guerre. Et son agir ne peut s’oublier derrière une boîte de sardines distribuée une seule fois aux juifs marchant en colonne vers la mort. Ce ‘cadeau’ qui ne sera jamais fait qu’une seule fois par bien des motards de la Waffen-SS ne réparera en rien les atrocités commises. Mais il permettra au ‘généreux donneur fourbe’ de le raconter des centaines de fois pour se dédouaner des atrocités commises et laisser croire qu’il avait en lui une once d’humanité.
« Le grand royaume des ombres » est un roman de choix. Veit Kolbe devra choisir entre la bassesse dont il a fait preuve au sein de la guerre qu’il a menée, avec ses atrocités, ses négations de toute humanité, la faiblesse d’avoir suivi le mouvement sans trop s’inquiéter des valeurs qu’il véhiculait et la droiture qui lui commande, même instinctivement, de s’en affranchir en stoppant sa participation active à l’exécution des ordres reçus, de choisir son camp, d’aider Margot et son bébé ou le Brésilien, frère de sa logeuse mais aux antipodes de choix politiques de cette dernière et de son mari collabo. Et le moindre de ses combats ne sera certes pas celui à mener contre les visions théoriques des vertus de cette grande et belle guerre que son père veut lui inculquer… jusqu’où devra-t-il composer avec son oncle, trouillard, profiteur, planqué dans le camp de la force officielle mais illégitime ?
J’ai aimé ce livre construit sur des échanges épistolaires, des nouvelles banales qui disent ce dont on peut parler tout en laissant entendre des jugements éthiques à propos des choix posés par les uns ou les autres. Et si ce livre, à aucun moment, ne se présente comme une thèse structurée, implacable qui assène ce qui est bon, vrai et uniquement digne d’être pensé, il montre combien, même au fond du fond, au plus noir d’une époque que personne ne voudrait vivre ou revivre, le regard posé sur le monde peut repérer celui qui a besoin d’aide, de soutien.
« Le grand royaume des ombres » trouve son plein sens dans cette lueur d’espoir qui n’éclabousse pas tout d’une luminosité éblouissante, évidente. L’éclairage subtil de l’espoir et de l’entraide permet seulement de distinguer des zones d’ombre et d’autres de lumière, des promesses de possibles jours meilleurs. C’est cette fragilité même d’un espoir du lendemain qui rend le livre crédible.
Oui, il est encore possible de lever les yeux vers un envol d’oiseaux, d’écouter le chant du vent, l’appel à aimer et aider ceux qui vivent autour de nous.
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J'ai davantage apprécié. J'y ai lu aussi, et surtout peut-être, entre le décalage permanent de ceux qui ont fait la guerre ou qui la suivent de loin et ceux qui l'ont faite, se rebiffent à son idée et tentent de ne plus devoir suivre les donneurs d'ordre.