"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
- Un des plus grands romans italiens du XXe siècle.
- Un portrait sublime de Venise.
Dès les premières pages du Feu, le héros Stelio Effrena condamne le regret " d'être né trop tard ou trop tôt ". Inspiré des théories nietzschéennes, il incarne celui-là même qui entend ignorer toutes les limites et toutes les chaînes, y compris la douleur humaine. Sa devise : " Créer avec joie ", puisqu'il est à la fois poète et musicien.
C'est Venise qui forme le cadre de l'intrigue, Venise ville luxurieuse et royale, surtout en automne. Ici la volupté se confond avec la gloire. La femme aimée, c'est la Foscarina, tragédienne fameuse entre toutes (en laquelle on peut reconnaître l'amie de D'Annunzio, la Duse). Devenue la maîtresse du héros, elle souffre de l'admiration dont elle est l'objet, de son passé orageux et du déclin de sa jeunesse. C'est dire qu'elle saura s'effacer en beauté : plutôt se sacrifier que de devenir plus tard un poids pour l'homme qu'elle aime. D'Annunzio excelle dans la description des tourments de la Foscarina : la jalousie qui la dévore, le drâme de l'âge, la pitié qu'elle ressent pour elle-même et son trop jeune amant. Dans Le Feu plus que dans aucun autre de ses livres, D'annunzio excelle dans la peinture des sentiments et des passions.
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