80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Le dix-neuvième siècle a été obsédé par la table. Des manuels de savoir-vivre aux livres de cuisine savante ou économique, des rapports de police sur les aliments falsifiés aux ouvrages édifiants pour la jeunesse, tout atteste d'une rumeur gastronomique continue. C'est que, pour la première fois de façon aussi généralisée, les classes aisées sont délivrées du souci quotidien et immédiat de la subsistance, libérées de la "peur de manquer". Le repas devient le rituel par excellence de la socialisation bourgeoise, soutenu par un nouveau discours alimentaire tout à la fois hédoniste et normatif. Si le roman réaliste enregistre ce discours, il ne le reconduit pas simplement. Il intègre de manière inédite le motif du repas, l'interroge, le détourne, l'utilise à ses propres fins. Les oeuvres de Flaubert, de Zola et de Huysmans sont exemplaires à cet égard. À travers elles, l'auteur fait ici parler un moment capital de l'histoire du roman, montrant comment celui-ci tient sur le monde un propos éthique toujours actuel.
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