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Le fascisme blanc

Couverture du livre « Le fascisme blanc » de Marcel Paquet aux éditions La Difference
Résumé:

La Belgique n'est ni un Etat-Nation, ni un Etat démocratique, mais elle n'est pas davantage un Etat totalitaire ou un Etat fasciste dans les acceptions hitlérienne ou mussolinienne : on n'y rencontre ni leader charismatique, ni législation raciste.
C'est, démontre Marcel Paquet, un fascisme... Voir plus

La Belgique n'est ni un Etat-Nation, ni un Etat démocratique, mais elle n'est pas davantage un Etat totalitaire ou un Etat fasciste dans les acceptions hitlérienne ou mussolinienne : on n'y rencontre ni leader charismatique, ni législation raciste.
C'est, démontre Marcel Paquet, un fascisme d'un genre inédit, insidieux et difficile à percevoir. S'il qualifie de " blanc " ce régime dont tous les rouages sont contrôlés par la criminalité (afin de le distinguer des pestes brune, rouge ou noire), ce n'est nullement pour le réduire au phénomène de la grande protestation populaire d'octobre 1996 - liée à l'affaire Dutroux -, mais pour situer et analyser celle-ci à partir d'un processus plus général, plus englobant et surtout plus ancien.
Cet Etat artificiellement créé par la volonté des grandes puissances du début du XIXe siècle (Angleterre, Autriche-Hongrie, France, Prusse et Russie) développe aujourd'hui un exercice du pouvoir dont les mécanismes fondamentaux sont la démagogie et la corruption. Ceci risque de s'étendre à l'ensemble du continent. Construire l'Europe en négligeant la dangereuse réalité belge serait une faute politique d'une extrême gravité.

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