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Méfiez-vous de l'eau qui dort
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J'ai trouvé ce roman dans la boîte à lire de mon quartier (une très vieille édition datant de 1948 , dans un papier assez épais). Connaissant cet auteur américain par Mildred Pierce que j'ai tellement apprécié, j'ai voulu poursuivre avec ce classique du hardboiled , adapté en film.
Un titre énigmatique mais comble du comble, il n'a aucune signification avec le récit. Apparemment, n'ayant pas eu le succès lors de sa recherche d'éditeur, l'auteur a eu une lettre positive que lors de son deuxieme essai.
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Un format court du roman noir classique des années 30-40 , dans la période prolifique du cinéma d'Hollywood.
Le style est épuré et sec. On peut visualiser les scènes facilement. Un scénario simple, efficace avec des twists qui tombent juste. Je me rend compte qu'il n'y a pas besoin d'écrire des choses alambiquées et compliquées pour une bonne intrigue. La preuve ici. Les dialogues sont vifs, percutants.
Il se dégage aussi une certaine sensualité avec le personnage féminin, je la perçois comme une femme fatale qui n'a aucun scrupule mais qui est aussi naïve. Le personnage principal masculin vu comme un gars simple se densifie au fur et à mesure de ses frasques.
Le crime parfait, vous y croyez? La morale à la fin de l'histoire vous le dira.
Un petit indice : immoral ....
Les histoires d'amour finissent mal, en général... Cette formule s'applique à merveille à cette histoire qui se déroule aux Etats-Unis dans les années 30 dans un cadre qui évoque la route 66. C'est extrêmement moderne pour l'époque mais un peu noir tout de même.
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