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Nous sommes passés de la bombe H aux bombes humaines. Le pouvoir des terrorismes modifie les dangers qui nous menacent : la violence et la destruction sont à la portée de tous.
"J'ai la haine." Inutile de préciser de qui. De quoi.
Dans ces mots si courants se lit une détestation pure : je hais donc je suis. La haine s'auto-affirme, radicale, sans justification, elle explose, quitte à verser dans une suicidaire haine de soi.
De plus, cette violence devient planétaire : nous passons de l'âge de la bombe H à celui des bombes humaines. Manhattan 2001, Madrid 2004.
Fini l'équilibre de la terreur jadis réglé par quelques grandes puissances. Le déséquilibre des terrorismes atteint un pouvoir d'universelle nuisance à la portée du plus grand nombre. Une haine si partagée est structurée comme un discours qui répond de tout, à tous : quand ça va mal, ne cherchez plus, c'est la faute au sexe, à l'argent et aux boute-feux impéralistes.
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