Evelyn a vingt-cinq ans, un époux, une belle famille et un enfant de cinq ans. Quand elle était jeune fille, elle avait la compagnie des forêts de l'Alaska, de la poésie de la nature et de Pan, un faune mystique. Un jour, il disparut. Elle n'aurait jamais cru que la créature irréelle surgirait à nouveau dans sa vie et agiterait en elle ces émotions fantasmatiques et sensuelles. A mi-chemin entre la civilisation et la nature, sous le couvert des arbres glacés, Evelyn devra faire face à des choix terribles.
Trouvera-t-elle son chemin dans l'ombre ? Légende de la fantasy, Megan Lindholm, alias Robin Hobb (L'Assassin Royal, Le Soldat chamane), tisse ici un chemin de vie d'une humanité sensible, où le fantasme de la nature se mêle aux désirs sombres et inquiétants qui grouillent au fond de nous.
Le Dieu dans l’ombre, drôle de nom pour un roman d’amour me direz vous, est une histoire d’amour fantastique. Et là encore Robin Hobb m’a étonné par son talent d’écriture ! Elle mélange les genres, nous parle d’amour, de sentiments, tout en saupoudrant le tout de surnaturel.
Evelyn est mariée et maman d’un petit garçon. Elle doit quitter l’Alaska avec sa famille pour partir vivre quelques mois dans l’exploitation agricole de sa belle famille. Elle quitte donc un cadre et un style de vie proche de la nature, pour une vie plus monotone et terne. Elle essaie tant bien que mal de s’adapter à ce nouveau mode de vie imposé. Elle essaie de plaire à sa belle famille manipulatrice qui s’approprie l’éducation du petit garçon. Elle doit faire face à un mari de plus en plus absent, et un quotidien ennuyeux se résumant à des tâches ménagères qu’elle ne fait d’ailleurs pas assez bien pour sa belle famille… Pour échapper à ce triste sort, elle finit par se réfugier dans son seul petit plaisir coupable : rejoindre dans les bois alentours son ami d’enfance… Pan, un faune.
Pour tout vous dire il ne se passe pas grand chose en fait dans ce roman, et pourtant il y aurait tellement à dire ! Ce livre nous parle d’amour, mais pas que. Il nous parle d’attachement et de liberté, d’affirmation de soi, de séduction, de plaisir et de culpabilité, de mensonge et de manipulation, de dépendance affective et d’indépendance, de parentalité.
Le roman oppose deux vies, une vie basée sur le monde matériel, conformiste et bien-pensant, où finalement le faux-semblant règne. A une vie sauvage, mais où on est libre, libre d’être soi, libre de prendre les choix que l’on veut en accord avec nous-mêmes.
Alors oui je ne suis pas très roman à l’eau de rose. Les histoires d’amour m’ennuient profondément. Mais j’ai eu un gros coup de cœur pour ce roman et en particulier pour le personnage d’Evelyn…
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