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«Pourquoi l'espèce humaine n'a-t-elle pas disparu depuis longtemps, victime de grandes épidémies de folie ? Comment se fait-il que seul un nombre relativement réduit d'individus périssent de n'avoir pu résister à la pression exercée par la vie, parce que la lucidité leur infligeait plus qu'ils ne pouvaient porter ? L'histoire des idées, alliée à l'observation de nous-mêmes et d'autrui concourent à la réponse suivante : la plupart des êtres humains apprennent à échapper à leur sort en réduisant artificiellement le contenu de leur conscience.» La conscience, trésor le plus précieux de l'espèce humaine ? Au contraire, le développement de nos capacités réflexives, en nous exposant à la folie et à la dépression, menacerait notre existence. Le Dernier Messie, publié pour la première fois en 1933, pose à partir de ce postulat la question de la survie de notre espèce.
Pour sauver la communauté de la ruine, nous avons mis en place les moyens de limiter l'étendue même de notre conscience. Aussi, il revient à l'Homme de prendre conscience du caractère aberrant de sa condition et, ayant démystifié les procédés et institutions grâce auxquels il se maintient dans l'ignorance - imparfaite - de son état, d'accepter d'oeuvrer en conscience à la disparition progressive de sa propre espèce.
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