80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Sur fond de Japon splendide et corrompu du XIV?-XV? siècle, Le démon du nô nous raconte l'histoire des «saltimbanques» qui élaborèrent, dans sa forme quasi définitive, le célèbre théâtre nô, et de la relation passionnée et féconde qui les unit au puissant Yoshimitsu, le troisième shôgun Ashikaga. C'est d'abord la dure initiation à l'art et à la vie d'un petit garçon extraordinairement doué qui deviendra Zéami, le plus grand acteur-auteur de la scène japonaise. Le théâtre, il l'apprend de son père, le superbe Kanami, maître de la compagnie Kanzé, qui, le premier, remet en question les habitudes acquises, la routine, incorpore aux nouvelles pièces qu'il écrit une musique populaire et rythmée, et forge des formes révolutionnaires, au contact aussi bien des publics les plus divers, en tournée, qu'à celui des connaisseurs d'un raffinement extrême, dans la capitale où sa troupe est enfin parvenue. Zéami, grâce à sa passion obsessionnelle et à la protection très attentive que lui accorde le grand shôgun, va parvenir, au travers des pires obstacles, à mener à bien ce que son père avait entrepris et à léguer à son pays et au monde entier une oeuvre qui continue, au XX? siècle, d'inspirer jusqu'en Occident les jeunes metteurs en scène. Sur ces formidables personnages, nous dit Nobuko Albery, on n'en sait à la vérité pas beaucoup plus long que sur Shakespeare. Peut-être, cependant, personne n'a-t-il songé à nier qu'ils aient existé... Mais il fallait la puissance d'imagination de Nobuko Albery pour les faire revivre de façon aussi intense et nous les rendre aussi proches.
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