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Quelle claque au dénouement !
Le livre qui m'a fait découvrir ce magnifique conteur qu'est Orson Scott Card. Plaisir garanti...
Voilà ce que j'avais marqué sur ce premier tome :
"C'est un de mes premiers livres de science-fiction, et même si d'habitude je n'accroche pas vraiment aux extraterrestres, j'ai vraiment adoré ce livre ! La personnalité d'Ender est particulièrement profonde et attachante ! Même si c'est un livre assez dur dans le sens où ces enfants n'ont pas du tout d'enfance, leur seul jeu consistant à s'entraîner pour la guerre ... La psychologie des personnages est très bien travaillée. J'ai hâte de pouvoir lire le deuxième tome, en espérant qu'Ender ne disparaisse pas."
Avec quelque peu de recul, ce livre m'avait énormément plu. Et ce pour de multiples raisons. Tout d'abord, comme j'ai pu le dire dans ma brève note de départ, je n'aime pas la science-fiction. Pourtant, ce livre reste un de mes préférés. Pourquoi ?
Tout simplement parce qu'il ne s'agit pas d'une science-fiction bateau, avec des batailles entre extraterrestres, de l'action sans scénario, aucune psychologie chez les personnages. Non, il s'agit d'une histoire très bien ficelée, avec un scénario précis, qui sait emmener le lecteur où il le souhaite.
Rien que la personnalité du personnage principal est extraordinaire. Une force de caractère, une volonté hors du commun. C'est incroyable d'imaginer qu'un enfant puisse ressentir, comprendre et s'adapter à de telles émotions et circonstances. Mais Ender n'est pas le seul à avoir une forte personnalité. Dans ce cycle, chaque personnage rencontré est forgé de la même façon. C'est comme si ils avaient pu exister dans notre réalité. Au long des tomes, ils ne restent pas au même stade qu'au début, mais le lecteur peut les voir évoluer et changer au fur et à mesure des événements. C'est pourtant une compétence qui, à mon sens, demande une grande volonté et de la pratique. Pourtant, Orson Scott Card la manie avec perfection.
Par ailleurs, c'est un livre qui a su jouer sur les effets de surprise, puisque je me souviens avoir été aussi étonnée que les personnages lors d'un événement majeur vers la fin du livre.
Même si ce premier tome est très stratégique, même s'ils posent les bases du cycle, et même si il y a majoritairement de l'action, il reste vraiment très bon. Il est vrai cependant que j'avais énormément aimé le deuxième tome, qui est complètement différent de celui-ci. Néanmoins, je n'ai pas de préférence pour l'un ou l'autre.
C’est le genre de livres dont la fin fait TOUT. Celui que vous lisez en l’appréciant, et qui vous surprend tellement avec ses dernières pages que vous mourrez d’envie de le relire. Moi, j’ai un peu triché : c’est le film qui s’est plutôt laissé regarder sans animer en moi une grande passion, et dont la fin m’a tellement retournée – ça, c’est sûr que je ne l’avais pas vue venir ! – que je me suis dit : il faut approfondir.
Déjà, pour poser les bases, il faut bien souligner que le film ne met pas autant l’accent sur le jeune âge de Ender que le livre. L’adaptation cinématographique passe en effet sur tout ce qui, pour moi, fait la grandeur du personnage, et aussi sa fragilité : la peur qu’il a de ressembler à son frère (un aspect totalement éludé sur grand écran), l’amour qu’il porte à sa sœur, le rapport qu’entretiennent les deux au fur et à mesure de la progression de la diégèse, les doutes auxquels Ender est en proie, et surtout, la lenteur, les difficultés qu’il rencontre. Voilà le plus gros reproche qu’il faut vraiment adresser au réalisateur : sur les deux heures et quelques que dure le film, Ender progresse à une vitesse fulgurante, là où le livre se déploie en réalité sur plusieurs années ! Disparues également les véritables amitiés qui mettent en relief la profonde solitude à laquelle Ender est livré, le dégoût qu’il s’inspire. Le film est sans nuances : Ender a des amis, quelques rares ennemis (bien moins que dans le livre !) mais aucun Bean à l’horizon, ni même d’Alai. La solitude et la fatigue se font plus supportables… En bref : on entre moins bien dans la psychologie du personnage qu’à travers les mots. Est-ce nouveau ? C’est le tort de grand nombre d’adaptations me semble-t-il…
Mais il faut quand même reconnaître une grande qualité au film : les scènes de combat. Certes, tout est décrit minutieusement par Orson Scott Card. Mais je dois avouer que j’avais beaucoup de mal à projeter ces scènes. Si le souvenir du film n’était pas venu supporter ma lecture, j’aurais très certainement été découragée par ces descriptions un peu maladroites, peut-être mal traduites (pour s’en assurer, il faudrait jeter un coup d’œil à la VO). C’est toujours l’avantage de l’adaptation : l’imagination est épaulée par la visualisation. Parfois c’est une limite, mais en l’occurrence, cela m’a bien soulagée.
Il faut ajouter à ces variantes de support un fond commun : une critique assez solide de la société. Qui est le colonel Graff pour se servir ainsi d’Ender comme d’un vulgaire objet destiné à sauver l’Humanité ? Le contraste est saisissant entre le traitement que la société inflige à Ender, non seulement à l’école de guerre, mais également depuis sa naissance, et l’hypersensibilité dont il est victime. La portée réflexive de l’intrigue n’est pas à sous-estimer, l’auteur y dresse une peinture révoltante de la manipulation des êtres humains, et l’aspect politique est réellement omniprésent, comme en témoignent les costumes de Locke et Démosthène, totalement inexistants dans le film.
En résumé : pour la Stratégie Ender, lecture et visionnage se complètent. L’un pour l’abondance de détails inexistants dans le film, l’autre pour une projection plus aisée de scènes difficilement conceptualisables à travers les mots. La note attribuée ne rend pas forcément compte du plaisir que j’ai eu à dévorer le livre ; seuls les petits bémols que j’ai soulignés en sont responsables. L’univers est à découvrir, et je ne tarderai pas à me procurer le tome 2 !
https://carnetparisien.wordpress.com/2014/02/25/le-cycle-dender-tome-1-la-strategie-ender-orson-scott-card/
Honnêtement je me suis laissé prendre (je suis en train d'attaquer le 4è volume - xenoxide) pourtant je ne devrais pas, c'est un peu facile comme ressorts... mais ça marche !!
Super récit avec une idée originale et bien traitée. Premier tome d'une trilogie qui hélas ne confirme pas à mon avis l'excellence du début.
Au début ... bizarre bizarre! comment l'auteur a-t-il obtenu le prix Nébula pour ce livre? mais il faut persévérer la chute est géniale.
L'histoire d'un gamin surdoué qui sauve le monde. Un univers fouillé hyper réaliste et des personnages marquants au service d'une histoire passionnante. Magistral.
De la bonne science fiction
Peu fana de la science fiction faite de guerres et d'extra-terrestres (d'autant plus ici quand on sait que ce sont des doryphores!!) je n'étais pas très partante pour ce livre qu'un ami (fana) m'avait conseillé. Je me suis fait violence, puis finalement j'ai plongé et c'est passé comme une lettre à la poste !
J'ai beaucoup apprécié la dimension psychologique de cet enfant nommé Ender, qui occupe une grande part de l'histoire.
On suit son raisonnement à analyser les différentes situations qui se présentent à lui :
- sa relation avec les autres enfants embarqués dans le même combat, ceux qui l'apprécient et ceux qui le rejettent parce qu'il fait partie des plus jeunes (ce qui est souvent le cas des enfants surdoués se retrouvant dans une classe avec des élèves plus âgés)
- les entraînements dans les salles de batailles où seule l'élaboration de stratégies paye (passages pas forcément évident à lire au départ car il est difficile de les imaginer, les élèves y étant en état d'apesanteur et les salles bien loin de ce que nous connaissons. Mais on se laisse vite embarquer et cela devient vraiment très intéressant, voire passionnant!)
- son état d'esprit vis à vis de son propre frère (recalé)
- sa relation face à ses supérieurs qui dirigent et le manipulent (stratégiquement eux aussi)
Finalement ce bouquin n'est pas un livre racontant des batailles stupides contre des "méchants" mais un très bon bouquin de science fiction avec une bonne fin (ce qui n'est pas toujours le cas), même si l'on se doute au fil du récit de la façon dont il va se terminer.
Bien qu'ayant une suite, cette histoire ne nous laisse pas sur notre faim et l'on peut s'en contenter car elle se suffit à elle même (d'autant qu'à ce qu'il paraît, les livres suivants sont moins bien).
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