"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le Corbusier, ce prodige du béton, ce poète de l'angle droit, si admiré encore aujourd'hui, mérite-t-il le qualificatif infâmant de fasciste ? Pour le savoir, il faut remonter quelques décennies en arrière, en restant au plus près de ses nombreux écrits. Essayer de comprendre quelles idées l'animaient. Tenter de reconstituer ses réseaux de relations : le trouble docteur Winter, son ami et voisin ; l'étrange ingénieur François de Pierrefeu ; le sinistre chirurgien Alexis Carrel, qu'il admirait tant. Et il faut suivre enfin son parcours, qui le mène tout droit des rassemblements fascistes des années 1920 aux hôtels de Vichy, où il passe dix-huit mois entre 1940 et 1942.
Il ne s'agit pas de juger, mais de connaître la part d'ombre d'un artiste visionnaire, qui n'exclut pas sa dimension solaire (car le fascisme n'empêche pas le talent, Marinetti ou Céline l'ont prouvé). Et de comprendre d'où vient un peu, ou peut-être beaucoup, de notre modernité.
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