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« Il est si difficile de se sentir attaché à son corps de nos jours. Il est si difficile de se sentir attaché à l'idée d'un corps qui n'existera peut-être jamais. Il est si difficile de se sentir attaché à l'idée d'un monde qui pourrait ne jamais exister. » « le Contrecoup » (« The Aftermath » en VO) est le premier livre d'Andrea Abi-Karam, initialement publié en 2016 aux États-Unis, chez Commune Editions. Il s'agit d'un assez court poème en prose qui s'attaque aux "très hauts murs" en nous et autour de nous, qu'il s'agisse des murs concrets d'une prison, ou de ces autres murs qui nous aliènent de l'intérieur. Le texte d'Andrea Abi-Karam se propose de donner une portée Queer à la vision de Frantz Fanon, selon laquelle, entre autre, la poésie (ou la littérature) conventionnelle échoue à inspirer la révolution, faute de s'ancrer dans le réel et dans l'action quotidienne. La prose d'Andrea est donc une poésie de combat. Elle vise à décoloniser le corps, non plus seulement sur les critères de race, mais également aux critères de genre, élargissant ainsi la portée de Fanon. Le résultat est un genre de manifeste queer politique. C'est la première fois qu'un texte d'Andrea Abi-Karam est traduit en français.
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