Alors que les membres du jury s’attèlent à leurs dernières lectures et peaufinent leurs arguments pour le 5 mai prochain, où ils devront désigner cinq romans finalistes, revenons sur les 30 titres sélectionnés pour le Prix Orange du Livre 2015.
En juin 1940, en pleine débâcle, Aristides de Sousa Mendes, consul du Portugal à Bordeaux, sauva la vie de milliers de personnes en désobéissant à son gouvernement. Entre trente mille et cinquante mille réfugiés de toutes nationalités et religions bénéficièrent d'un visa signé de sa main qui leur permit de fuir la menace nazie. Plus de dix mille juifs échappèrent à une mort certaine dans les camps.
Relevé de ses fonctions, exilé dans son propre pays, oublié de tous, Aristides de Sousa Mendes paya jusqu'à la fin de sa vie le prix fort pour ses actes de courage. Salim Bachi retrace, dans ce roman en forme de confession, le destin exceptionnel d'un homme mystérieux et tourmenté, croyant épris de liberté et père de quatorze enfants que l'amour d'une femme et de l'humanité vont transfigurer.
Alors que les membres du jury s’attèlent à leurs dernières lectures et peaufinent leurs arguments pour le 5 mai prochain, où ils devront désigner cinq romans finalistes, revenons sur les 30 titres sélectionnés pour le Prix Orange du Livre 2015.
Vous cherchez que lire ? Suivez le conseil des écrivains !
Je connaissais l'histoire de ce consul japonais Sugihara Chiune en Lituanie qui a délivré plus de 6000 visas de transit à des juifs fuyant la Pologne occupée par les nazis, mais je ne savais rien de ce consul portugais à Bordeaux qui, en juin 1940, attribua des milliers de visas aux réfugiés qui de présentaient à lui et cherchaient à fuir en Amérique via le Portugal.
Ce livre raconte la désobéissance du consul Aristides de Sousa Mendes, racontée par la magnifique plume de Salim Bachi.
Aristides est hébergé dans un monastère et mourant. Il raconte sa vie.
Une vie mouvementée et insolite pour cet homme très croyant mais qui s'aménage des passe-droits en matière de fidélité conjugale et financière, confondant l'argent public et privé.
Père de 14 enfants, il menait une belle vie jusqu'à cette période de juin 1940 où il décide d'attribuer des visas (sans en référer à Lisbonne - circulaire 14) à milliers de réfugiés sans distinction de race, de religion ou de condition sociale. La plupart ont un passeport Nansen (réfugiés apatrides).
C'est la course contre la montre, car Salazar vient de le destituer. Il faut faire passer au plus vite le poste frontière qui ouvrira un avenir certain à tous ces gens.
J'ai fait des recherches concernant les visas et j'ai découvert que Dali et sa femme Gala (âgé de 46 ans et 36 ans) font partie de la liste voir Spain : http://sousamendesfoundation.org/countries.
L'histoire méconnue d'un Juste servie par une belle écriture.
Salim Bachi romance la vie du consul portugais de Sousa Mendes qui délivra de nombreux visas aux réfugiés lors de la seconde guerre mondiale.
Personnage emblématique, puisque croyant, royaliste et profondément humaniste. Le protagoniste se confie à son amante au fil des pages tout en se reprochant cette relation infidèle qui va à l'encontre de ses convictions et sa vie établie auprès de sa femme et de ses quatorze enfants.
Son action durant la guerre est remarquable, grâce à lui de nombreuses personnes ont pu survivre, même si la fin de sa vie reste triste, il se console par les résultats de son action et on ne peut que lui rendre hommage
Salim Bachi réhabilite Aristides de Sousa Mendes, Consul du Portugal à Bordeaux, qui en juin 1940, accorde en quelques jours des visas à 30 ou 50 000 réfugiés (dont environ 10000 juifs) qui fuyaient la folie sanguinaire et meurtrière des nazis. Un hommage à l’Amour, la Liberté, la Fraternité, le courage et l’intelligence du cœur face à la bêtise et l’égoïsme. Un bel écrit.
Salim Bachi romance la vie du consul portugais de Sousa Mendes qui délivra de nombreux visas aux réfugiés lors de la seconde guerre mondiale.
Personnage emblématique, puisque croyant, royaliste et profondément humaniste. Le protagoniste se confie à son amante au fil des pages tout en se reprochant cette relation infidèle qui va à l'encontre de ses convictions et sa vie établie auprès de sa femme et de ses quatorze enfants.
Son action durant la guerre est remarquable, grâce à lui de nombreuses personnes ont pu survivre, même si la fin de sa vie reste triste, il se console par les résultats de son action et on ne peut que lui rendre hommage
Plongée dans un monde où les héros et les salauds se croisent. De Souza Mendes est un de ces Justes qui redonne à l'humanité toute sa valeur.
Style agréable, le récit amène bien "l'intrigue". A lire absolument !
Un roman sur un homme juste, non reconnu dans le contexte de la deuxième guerre mondiale, comme hélas beaucoup d'autres, et mort dans la pauvreté et l'anonymat. Une écriture qui porte avec brio l'action héroïque de ce consul révolutionnaire, qui aura su déjouer au péril de sa vie et de celui de sa nombreuse famille, les ordres de son gouvernement afin de sauver des milliers de réfugiés, entre 30 et 50000.
Un récit politique raconté à une maîtresse éplorée et dévouée, Andrée, qui a su redonner le goût de la vie à Aristide, sans pour autant l'éloigné de sa compagne.
Un beau roman, qui manque cependant de propos plus vifs…On s'attendrait à une prose encore plus conquérante.
Juin 40, Bordeaux, le consul du Portugal, Aristides de Sousa Mendes doit obéir à la circulaire n°14 et refuser tout visa aux porteurs de passeport Nansen, aux réfugiés, aux juifs. Catholique convaincu, le consul est marié depuis de longues années à Angelina, l’épouse fidèle qui lui a donné quatorze enfants. Mais tout n’est pas si simple dans la vie en apparence bien rangée du consul, l’amour a fait irruption sous les traits de la belle et jeune Andrée, et les réfugiés venus de toute l’Europe se pressent par milliers devant le consulat, sur la place des Quinconces à Bordeaux.
Alors que Pétain vient de signer l’armistice, Salazar est au pouvoir au Portugal, Franco en Espagne. Une neutralité approximative leur permet de rester en dehors du conflit tout en essayant de plaire aussi bien à l’Allemagne d’Hitler qu’aux alliés. Il ne faut donc pas faire de vague. Pourtant, un visa permettrait aux réfugiés de fuir vers les Amériques, vers la Grande Bretagne, dans un ailleurs loin du Reich et de la mort.
Alors, Aristides de Sousa Mendes désobéi, dans une mesure telle qu’elle dépasse l’entendement, à la circulaire n°14. Il dit non au mal, et tel un rebelle, sauve dans une effervescence de quelques jours à peine quelques milliers de réfugiés en délivrant sans compter des milliers de visas.
Au seuil de sa mort, alors qu’il est appelé par Saint François d’assise dont il a vu la magnifique fresque en l’église de la santa Croce à Florence, le consul évoque pour sa toujours dévouée Andrée ses années de gloire, de désobéissance, de disgrâce et de déchéance, la fidélité à ses valeurs, son humiliation et sa rédemption.
La structure du roman est étonnante. Des pages entières sont répétées, pour ponctuer les sentiments, les épisodes rocambolesques de la vie du consul, sa mise à l’écart, son bannissement. Toute la narration du récit est à la première personne. C’est tellement prenant que je n’ai absolument pas eu envie de lâcher ce livre. Andrée, c’est moi, j’écoute le consul me raconter son histoire, sa vie, sa désobéissance patriote, lui le juste reconnu si tardivement par son pays. Un très beau roman sur un homme dont je découvre la vie grâce à Salim Bachi et à sa belle écriture.
Salim Bachi fait revivre pour nous le consul du Portugal à Bordeaux et ses actions en faveur des réfugiés lors de la débâcle de Juin 1940 en France.
Le récit commence quand le consul, depuis le monastère où il termine sa vie, regarde son existence, fait le bilan des bonheurs et des drames vécus, de ses erreurs et de ses fautes.
C'est son parcours de vie qui nous est raconté, avec humanité et un humour teinté de tendresse.
Le consul sera sanctionné durement pour avoir enfreint la circulaire N°14 édictée au début de la guerre et les injonctions de Salazar.
Ce récit est prenant, intéressant et attachant. Il prend parfois le ton d'une épopée. L'écriture alterne la narration en première personne et des scènes très vivantes. Ce qui lui donne un rythme dynamique.
Ce roman nous fait rencontrer, non pas un héros, qu'il a pourtant été réellement, mais plutôt un homme simple, simplement humain.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !