"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Élina Seignabous, gendarme, revient dans sa famille pour l'enterrement de sa soeur Marguerite, de dix ans son aînée, sauvagement assassinée. On est en octobre. Il pleut, il fait froid. Élina se tient devant la cheminée du rez-de-chaussée de la tour xviie dont elle hérite, tour qui fait partie d'un château en ruine que restaurait sa soeur. L'enquête, retrouver le meurtrier, elle la laisse à la police. Elle se donne une autre mission, secrète, incontournable : tenter de cerner la tension qui la liait à Marguerite. L'aînée toute-puissante avait trois passions : lire, marcher et faire marcher les autres. Élina cherche à se souvenir d'un moment doux et vif passé à ses côtés. Elle a envie de se recueillir et de recueillir ce qui vient en elle, sans calcul ; elle a envie de s'approcher de Marguerite, de lui toucher le coeur. Elle mène une errance intime, un corps à corps forcené avec une fraternité fragile. Et si Marguerite n'était pas morte des malheurs du monde, mais de la malchance de s'être laissée emporter dans une aventure qui l'a entraînée loin et l'a dépassée ?
L'intrigue, ingénieuse, autorise les souvenirs à affleurer, et dévoile, avec une grande force, deux figures de femmes singulières et ferventes. Après Un repas de famille (2012), Adeline Yzac nous entraîne le long de chemins troubles et peu balisés, grace à un style doué d'une grande puissance d'évocation.
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