Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
La vie et l'art ? Quel lien d'authenticité peut-on dresser de l'un à l'autre ? Où cesse la représentation et où commence l'incarnation ? Quand le vécu prend-il chair ? C'est à ces questions que répond le philosophe Patrice Guillamaud dans un traité d'esthétique fondamentale où le cinéma apparaît non pas comme la synthèse des arts, mais l'art en son essence. Ce postulat repose sur un double paradoxe. À la fois affect et relativisation, la vie intérieure est aspiration à l'absolu et renoncement à l'absolu, sortie de soi qui reste paradoxalement en dedans de soi. Ainsi, cette vie, cette extase interne est par essence renonciation. Or, l'art qui incarne par excellence la vie renonciatrice, c'est le cinéma. Dans la mesure où il se veut art de l'espace, mais englobé et dynamisé par le temps, le cinéma est la réalité charnelle de cette extase interne, en tant qu'essence de la renonciation. Passant de Renoir à Dreyer, de Mizoguchi à Godard, Patrice Guillamaud montre pourquoi et comment se tient là, universelle, la vérité des grandes oeuvres cinématographiques. Une relecture spéculative du 7e art qui passe également en revue les grandes interrogations métaphysiques.
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