"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
À quelques mois de sa mort, le 18 novembre 1909, Renée Vivien mène une vie de valétudinaire, « une pauvre vie d'orgies et de poisons qui ne la grisent même pas », comme le rapporte Natalie Barney.
Tout en écrivant encore des vers et quelques poèmes en prose, elle se tourne à deux reprises vers un genre, la satire, où on ne l'attendait pas. Le Christ, Aphrodite et M. Pépin paraît en 1907 et L'Album de Sylvestre en 1908. Vivien y dynamite la veine lyrique de sa production habituelle pour emprunter la veine parodique de deux types d'écriture chers à son époque et qu'elle exècre, les faits divers de la presse à sensations et les albums mondains. Renée Vivien, capable d'être ironiste ? Patricia Izquierdo présente ces deux ouvrages d'un genre que leur autrice elle-même qualifie de « satirette ».
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !