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Le choix ; refonder l'Etat ou disparaitre

Couverture du livre « Le choix ; refonder l'Etat ou disparaitre » de Eric Lemaire et Ange-Mathieu Mezzadri et Luc Thomassin et Jean-Pierre Braun et Guillaume Jeanson aux éditions Editions Maia
Résumé:

Les derniers événements tendent à accréditer l'idée que nos compatriotes attendent « plus d'État ». Il apparaît surtout qu'ils attendent « mieux d'État ».
Le contexte actuel prouve que les réformes attendues ne peuvent plus être homéopathiques et que les sujets majeurs sur lesquels nous... Voir plus

Les derniers événements tendent à accréditer l'idée que nos compatriotes attendent « plus d'État ». Il apparaît surtout qu'ils attendent « mieux d'État ».
Le contexte actuel prouve que les réformes attendues ne peuvent plus être homéopathiques et que les sujets majeurs sur lesquels nous reviendrons ne peuvent plus être éludés : au premier rang desquels la question de la dette et la réforme de la fiscalité qui apparaissent comme les deux socles de tout projet de refondation nationale.
Dernier élément, les réformes attendues n'ont pas été lancées dans les six premiers mois du mandat présidentiel actuel. Outre l'accélération du calendrier par le quinquennat, toutes les grandes démocraties ayant conduit des réformes d'envergure les ont TOUTES menées dans la première année du mandat. Les exemples français du Général de Gaulle en 1958 ou de François Mitterrand en 1981 en témoignent. Cette donnée est aussi observable aux États-Unis avec Ronald Reagan ou en Allemagne avec Gerhard Schröder.
Il n'est pas exagéré de dire que le présent quinquennat est achevé sur le plan des réformes d'envergure et que les projets futurs (retraite et secteur public) seront très limités si ces derniers peuvent arriver à terme.
Les grandes lignes présentées aujourd'hui sont donc volontairement disruptives et posent les fondements d'une rénovation en profondeur. Cette dernière trouve-t-elle sa légitimité dans le cadre des pouvoirs publics actuels avec une haute fonction publique non élue dont le poids n'a cessé de croître, depuis 40 ans, au détriment du personnel politique ? La question est posée.

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