"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Baptiste, écrivain, a connu des jours meilleurs. Son dernier roman a fait un flop, sa compagne l'a quitté pour un dentiste et, à bientôt quarante ans, il est redevenu proche de sa mère. Il passe ses journées en culotte de survêtement molletonné, à déprimer dans son studio qui sent le chou... Jusqu'à ce que Madame Halberstadt, sa voisine de palier, lui demande de garder son chien quelques jours. Baptiste accepte à contre-coeur et doit très vite se rendre à l'évidence : depuis que Croquette a franchi le seuil de son appartement, sa vie change du tout au tout.
Un écrivain qui a beaucoup de mal à vendre son troisième livre. Sa compagne l'a quitté pour son dentiste. Il végète en broyant du noir et traîne toute la journée dans son appartement dans un vieux survêtement. Pas de ménage, pas de lavage du linge, il ne prend pas soin de sa personne. Il passe son temps à regarder les ventes de son livre sur Amazon et déprime.
Sa voisine doit se faire opérer et lui confie Croquette son chien pour quelques jours.
Et là, figurez-vous que sa vie va changer. Le chien est magique et tout devient merveilleux. Son livre se vend bien, il fait des rencontres et apprécie les petits riens de la vie. En clair sa vie s'éclaircit et il sourit enfin. Brave bête !
Une histoire amusante, pleine d'humour légèrement folle et déjantée.
Un très bon moment passé avec ce nouveau roman de Stéphane Carlier. Je les ai tous lus et j adore son style et son écriture. Tendre, plein de sensibilité et d humour, à lire absolument pour passer un bon moment
Baptiste est écrivain, à la tête d’une œuvre qui comprend 3 romans. Mais le succès semble le fuir si on s’en réfère au classement Amazon que Baptiste suit avec frénésie, quotidiennement. Pour ajouter au désarroi de Baptiste, il se trouve que sa compagne l’a quitté pour filer le parfait amour avec un dentiste. Bref, rien de bien folichon ni de très encourageant. Mais lorsqu’un jour sa voisine, Madame Halberstadt, demande à Baptiste de garder son chien quelques jours le temps de subir une opération, la vie de l’écrivain semble prendre un nouveau tournant. Ce carlin nonchalant serait-il une sorte de porte-bonheur ? Baptiste en est de plus en plus convaincu.
Voilà un fort agréable roman qui amène le sourire aux lèvres durant toute la lecture. Baptiste est un héros touchant et attachant entre sa déception d’écrivain et ses vains espoirs pour reconquérir son ex. Si l’histoire est bourrée d’humour, elle met aussi en lumière quelques travers de nos sociétés et la solitude dont on peut parfois se sentir envahi malgré notre hyperconnexion. Que ce chien soit magique ou pas n’est finalement pas le plus important. Ce qui se joue ici c’est la reprise de confiance en soi d’un personnage au bord de la dépression. Et si Stéphane Carlier ironise beaucoup sur les situations que peut vivre son personnage, on sent aussi beaucoup de tendresse ce qui fait que ce livre n’est pas seulement drôle mais qu’il est aussi émouvant.
136 pages extrêmement bien rythmées qui se lisent d’une traite.
On est entre une chanson de Delerm et un film de Woody Allen, ce livre a le charme des deux. L'histoire est marrante mais ce qui compte c'est l'ambiance, un peu désenchantée. N'y aurait-il plus que les miracles pour sauver le monde ? J'ai beaucoup aimé.
Baptiste, la quarantaine, plaqué par sa compagne qui lui a préféré un dentiste est ce qu'on appelle communément un raté, son 3ème roman est un flop. Il passe ses journées entre Amazon où il surveille le classement des ventes et ses soirées à épier son ex qui file le parfait amour. Les seuls contacts qu'il a avec l'extérieur, ce sont ses rendez-vous hebdomadaires avec sa mère. Il glisse donc inexorablement vers la dépression.
Sa voisine, Mme Halberstadt , qui doit se faire opérer de la cataracte, n'a personne autour d'elle pour s'occuper de Croquette, son carlin. Le temps de son hospitalisation, elle confie donc son chien à Baptiste qui est loin d'être enchanté. Ainsi avec Croquette, sa vie va prendre une drôle de tournure.
Ce roman orienté feel-good, très drôle, est aussi décapant, bourré d'humour et a une regard plutôt acerbe sur notre société. Il se lit d'un traiter et en le refermant on a la banane.
Merci à Trames, aux éditions Tripode pour m'avoir permis de découvrir ce petit roman vers lequel je ne serais pas forcément allée.
Baptiste, bientôt quarante ans, est au plus bas. Son roman « Entrée dans l’hiver » ne se vend pas, sa compagne Maxine est partie avec leur dentiste, bref une sale période de son existence … C’est dans ce moment noir que sa voisine, Madame Halberstadt (qui doit se faire opérer de la cataracte) lui demande de bien vouloir veiller sur Croquette, son carlin, pendant son hospitalisation. Jusqu’à samedi soit durant cinq jours … Et là, va se produire l’inexplicable !…
C’est truffé d’humour, d’ironie et de dérision. Ça nous parle d’autant plus que nous avons tous plus ou moins vécu certaines des anecdotes cocasses, citées par l’auteur (par exemple les voisins du dessus très bruyants …)
Stéphane Carlier est le fils de Guy Carlier mais il est surtout le digne héritier de Michel Audiard ! Un gros gâteau à la crème de 136 pages dont on ne fait qu’une bouchée ! Et cerise sur le gâteau : beaucoup de tendresse, même si la fin est un tantinet déroutante … J’ai ADORÉ !
Baptiste Russo, la quarantaine, a l’allure du looser même pas magnifique. Ecrivain, son dernier roman a fait un beau flop, le prochain est en cale sèche, son amie l’a quittée pour leur dentiste. « J’avais écrit un livre que personne ne lisait… pointant 475 758e dans le ventes d’Amazon ». et, croyez-moi, il consulte le site plus de trente fois par jour.
Il est invisible « On me passait devant à la pose, à la boulangerie, sans penser à ml, simplement parce qu’on ne m’avait pas vu. » Il n’exite plus, plu d’appels, rien. Heureusement, sa mère, maladroitement, lui reste fidèle. Ah, on ne parlera jamais assez de la fidél_té des mères !
Bref, Baptiste turne en rond, s’enfonce dans son spleen. Ses seules sorties ? La nouvelle maison de Maxine, là où elle vit avec le dentiste. Il aime les regarder vivre, même si cela lui fait des pointes de feu dans le cœur. lorsque Madame Halberstadt, sa voisine, lui demande un petit service ; garder Croquette le temps de son opération de la cataracte. Croquette, carlin de 12 ans va donc faire son entrée dans l’appartement et la solitude de Baptiste. C’est qu’il faut la sortir cette petite bestiole, et bien sûr, en bon citoyen, ramasser ces crottes,lui donner à manger.
« Notre prise de contact fut glaciale. J’avais autant envie de garder ce chien que de passer une coloscopie et lui ne semblait pas dans de meilleures dispositions ».
« On aurait dit E.T. On aurait dit une vieille dame snob à cheval sur ses principes mais profondément bonne. On aurait dit Angela Lansbury dans Arabesque. » Il ne faut pas se voiler la face, les chiens, il n’aime pas. D’ailleurs, lui revient en mémoire un souvenir d’enfance.
Ce petit chien, (Courgette ou Croquette ?), va changer sa vie radicalement. Il lui donnera même l’occasion, inespérée, de rencontrer Fanny Ardant.
Ce qu’il y a entre les deux évènements est bien écrit, drôle, un brin piquant, sans amertume. Et puis, ne nous voilons pas la face, voir se faire épingler le milieu de l’édition avec tant de bons mots...
Une friandise que je vous recommande, à déguster sans modération, d’une traite ou pas.
Une nouvelle friandise sortie des presses des Editions du Tripode.
Éditions Le Tripode
Parution le 4/04/2019
Un écrivain, il s’appelle Baptiste. Il a écrit un livre qui ne se vend pas. Il surveille très, même trop, régulièrement ses ventes qui sont toujours au plus bas. Décourageant. Et pour couronner le tout, sa femme le quitte pour refaire sa vie avec un dentiste.
« J’avais écrit un livre que personne ne lisait. »
« La femme avec qui j’avais passé six ans de ma vie avait eu l’idée de me quitter quelques mois plus tôt, alors que je mettais la dernière main à mon livre. »
Ce sentiment d’avoir tout perdu le dévore, il s’enfonce et s’enferme dans son studio, bordélique et peu aéré. Il n’a même plus le courage de s’habiller dignement. Plus rien n’a d’importance. Comme démuni, il se rapproche de sa mère. Jusqu’au jour où sa voisine, Mme Halberstadt sonne à sa porte et lui demande un service : garder son chien, Croquette, pendant son hospitalisation.
Baptiste est sonné, il ne manquait plus que ça ! Ayant du mal à refuser, il accepte. Sans jamais se douter de ce qui l’attend…
« Un écrivain à la ramasse récupère un chien magique et sa vie change du tout au tout. »
Dès que l’animal pénètre dans la vie et le monde de l’écrivain, il chamboule tout. Quel est donc ce pouvoir mystérieux qui agit de la sorte et provoque de tels revirements de situation ? Incrédule, Baptiste assiste, ébahi, à ces changements soudains : son livre remonte dans son classement, il fait des rencontres inopinées. Tout lui sourit et il revient à la vie. Emporté par cette frénésie, il reprend sa plume et se remet à écrire… mais l’inspiration ne revient que par à-coups.
« Je n’étais pas un écrivain. Je m’étais trompé. J’avais pris mon amour des livres pour un talent, confondu lecture et écriture, passe-temps et prédisposition. »
Cependant, il ne lâche rien, sentant bien l’envie le regagner et souhaitant profiter de ce regain de positivité prodigué par Croquette.
« Au moins, j’avais un titre. Il m’était venu dès que je m’étais mis au travail. Tomber sept fois, se relever huit. »
Et puis les liens se tissent entre lui et l’animal. Il s’y attache, ces quelques jours passés ensemble ont été magiques. Mais Mme Halberstadt finit par revenir et récupère son compagnon… mais l’aventure ne s’arrête pas là… Cet animal devient l’objet de bon nombre de convoitises…
« Je crois que je vais demander à ma voisine de me donner son chien. »
Un moment de lecture extraordinaire. Rocambolesque. Touchant et très drôle. Ce duo totalement improbable m’a séduite. Difficile de les quitter en fin de lecture. Baptiste qu’on veut serrer fort dans nos bras, et Croquette à qui on veut faire des papouilles sans modération. Voilà dans quel état m’a laissé ce livre. Beaucoup de tendresse et d’humour, un doux cocktail, le temps d’un instant trop court à mon goût, tant j’ai aimé les accompagner.
https://littelecture.wordpress.com/2019/05/05/le-chien-de-madame-halberstadt-de-stephane-carlier/
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Il est dans ma pile...je sais que je passerai un bon moment. Un détail me gêne: l'opération de la cataracte n'immobilise que deux heures maxi...