"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Les contes populaires de l'île de Gotland furent recueillis à la fin du XIXe siècle. Pendant les longues veillées dans les fermes, on ne racontait pas seulement ce qu'on avait entendu, mais également ce qu'on avait lu. Ces trente-et-un contes sont traduits en français pour la première fois. On y entend rugir un lion, on voit des palmiers (échos lointains des Mille-et-une nuits), on trouve des « pantoufles de verre » (bonjour, Monsieur Perrault !), on boit même du cognac, sans parler de nombreux attributs qui évoquent les contes des Grimm.
« Il était une fois un roi qui avait une fille belle comme le jour. Son épouse était morte depuis longtemps, et il décida de se remarier. Il se fiança avec une dame de belle prestance, et les noces furent célébrées en grande pompe. Cependant, la nouvelle reine était une méchante sorcière ;
Jalouse de la jeune princesse, elle chercha à lui nuire.
Le jour où le roi était parti à la guerre, elle jeta un sort à sa belle-fille qui sombra dans un profond sommeil, si long qu'au retour de son père, elle dormait encore. La reine prétendit que la princesse était très malade et que seule la plus grande solitude pourrait la sauver. Le roi fit construire une tour sur une île au beau milieu de la mer. A l'instant où elle mit le pied sur le bateau qui devait l'y conduire, la princesse sentit quelque chose se frotter contre sa jambe. Elle baissa les yeux et aperçut un petit chat noir ».
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