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"Le chasseur d'alouettes" avait complètement disparu et sa réédition, en ce 150e anniversaire de la naissance d'Arcachon, est un miracle inattendu et une véritable découverte due à Jean-Pierre Bernés. Publié en 1857, au moment des débuts de l'ostréiculture et de la loi qui entend " fertiliser les Landes de Gascogne ", comme le déclarait Napoléon III, il prolonge un autre roman, "Les pinadas", paru en 1855, qui fascina Théophile Gautier. Son auteur, Angelo de Sorr, disciple de Balzac, ami des frères Goncourt, est en réalité le pseudonyme d'Honoré Sclafer, écrivain prolifique d'origine girondine, fondateur de la revue Satan et éditeur, et que Bernés ressuscite dans sa belle introduction. Le chasseur d'alouettes (en patois le sedounaïre), roman d'amour et roman social, nous fait découvrir, entre la mer et la forêt, le Bassin et sa vie locale au milieu du XIXe siècle, d'Audenge à Arès, du val de l'Eyre et la Teste et de la plage d'Arcachon à l'Océan. Voyage pittoresque initiatique, dans le sillage de La fée des sables... Une magnifique découverte éditoriale qui enchantera tous les amoureux du bassin d'Arcachon.
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