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Une princesse en deuil et un réfugié désespéré confrontés à la mort et à l'amour.
Un choc fantasy inspiré par le folklore africain.
Malik a fui la guerre avec ses deux soeurs pour commencer une nouvelle vie dans la cité prospère de Ziran où va se tenir le somptueux festival de Solstasia. Mais quand un esprit vengeur kidnappe sa petite soeur, il est contraint d'exécuter une sombre besogne pour la récupérer : tuer Karina, la princesse héritière de Ziran.
Cette dernière n'a que faire de son prestigieux statut jusqu'à ce qu'un évènement tragique vienne la plonger dans un chagrin inconsolable et provoque un tumulte sans précédent dans son entourage. La découverte d'une magie ancienne va cependant lui redonner un mince espoir d'inverser le cours des choses.
Alors que le festival bat son plein, Karina et Malik vont se retrouver malgré eux sur la même trajectoire meurtrière. Seront-ils prêts à aller jusqu'au bout pour retrouver ce qui leur est cher ?
Le Chant des sans repos est un roman de fantasy à inspiration africaine. C’est un roman que j’ai trouvé plutôt inégal qui fait cohabiter de très bonnes choses et d'autres qui m'ont particulièrement énervée. J’ai trouvé que c'était vraiment bien écrit, il y a quelque chose dans cette plume qui m’a convaincue, c'est à la fois fluide et vraiment beau. Au niveau des personnages, il y a une galerie plutôt bien fournie et variée même si on en suit principalement deux. La construction des personnages en particulier des personnages principaux apporte quelque chose par rapport aux stéréotypes majoritaires dans ce genre de roman. Tous les aspects autour de la mythologie, de la croyance, du monde matriarcal… sont intéressants et dépaysant. Du côté de ce qui ne m’a pas du tout convaincue, il y a le gros soucis de construction. Quel dommage d’avoir construit un univers aussi original et des personnages bien nuancé pour se contenter d’y coller un schéma narratif usé jusqu’à la corde.
Niveau histoire, c’est très classique avec un petit jeune qui voyage avec ses deux sœurs vers une grande ville pour fuir la pauvreté. Sa différence sentant la magie fait qu’il a toujours été rejeté par tous. Si son don aurait pu être pris comme une force, il est plutôt un répulsif. A l'autre extrémité sociale, on a l'héritière par défaut, celle qui ne devait pas avoir le trône mais avec la disparition de l’ainée, elle va devoir si faire ou pas car ça sera synonyme de sacrées contraintes qu’elle ne souhaite pas du tout. Sur destin vont se croiser lors d’une compétition organisée pour célébrer les dieux. Et c’est à partir de cette partie de l’histoire que je m’agace : chacun des temples (maisons) a un candidat qui va subir trois épreuves. Chaque épreuve rappelle vraiment un certain tournoi avec aussi trois épreuves et même le comportement des participants ressemblent fortement à ce fameux tome de saga avec un tournoi. Est-ce qu'on était obligé de choisir exactement ce schéma là ? Surtout que l’autrice via beaucoup d’éléments a une écriture aboutie, elle en avait assez sous le pied pour ne pas opter pour une telle facilité scénaristique et c’est rageant. J’ai apprécié l’équilibre entre aventure, action et manigances politiques. L’univers se complexifie petit à petit. Un lecture en demi teinte mais qui devrait plaire aux personnes qui pourront faire abstraction de la facilité de construction de la compétition.
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