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Publié en 1948, avec 125 lithographies de Pablo Picasso, Le chant des morts, qui devait ensuite prendre place dans Main d'oeuvre, est l'un des ensembles poétiques majeurs de Pierre Reverdy et l'un des plus singuliers puisqu'en résonance directe avec les années d'occupation, les déportations et l'ignominie des camps d'extermination. Jamais Reverdy n'avait ainsi retranscrit, dans sa langue unique, sa «magie verbale» disait André Breton, une suite aussi repérable d'événements historiques. C'est comme si la permanence du chant de Reverdy s'alliait d'un même souffle au chant si présent des morts pour une cantate trop humaine à force d'inhumanités encore et encore repérées, répétées, révélées.
En reproduisant l'édition originale, avec les lithographies de Picasso, Poésie/Gallimard poursuit sa redécouverte des grandes oeuvres qui ont vu la rencontre substantielle d'un poète et d'un peintre. Car il s'agit bien ici d'une oeuvre commune tant les traits de Picasso, d'une rare puissance répétitive, portent, propulsent, escortent les poèmes sublimes et infiniment douloureux de Reverdy.
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