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Lorsque la police arrive, la scène du crime est glaçante : 85 coups de couteau et une gamine de treize ans. Mais ce n'est pas la victime... c'est la meurtrière. Elle est restée là, le poignard encore levé, un sourire diabolique aux lèvres. Quand d'autres crimes violents sont commis par des collégiens, l'inspectrice Teresa Brusca demande au commissaire Strega, suspendu suite à un "accident", d'enquêter officieusement avec elle. Très vite, Strega a l'intuition que ces adolescents tueurs sont unis par un secret. Mais lui aussi a sa part d'ombre. Brillant policier, il est obsédé par un besoin inassouvi de justice qui le met parfois en rage. Face à ces crimes d'enfants, il est prêt à tout pour apaiser en lui le chant assourdissant des victimes.
Voici le tome un, Le chant des innocents, d’une série de polar italien : Les chansons du mal, de l’écrivain Piergiorgio Pulixi. Un grand plaisir de découvrir, sous forme de très courts chapitres les mésaventures du commissaire Vito Strega, au tempérament fort, irascible et de l’inspectrice Teresa Brusca.
Comme l’exprime si bien Murakami, « À force de rester dans les ténèbres, les ténèbres deviennent la normalité… » ; il en est de même avec ce récit, qui commence par une scène de crime horrible et surprenante, une gamine de treize ans s’acharne sur le cadavre d’une jeune fille. Et ce n’est pas tout, quelques temps après, le fils âgé de quatorze ans, tue son père avec un marteau dans sa baignoire ! Je continue, encore, une gamine de quinze ans qui tue son professeur. J’arrête là, mon énumération ! Quel type de lien peut-il y avoir, et surtout pourquoi de jeunes gens, apparemment sans relation entre eux, en viennent-ils à tuer puis se laisser arrêter sans rébellion ?
Une enquête mené avec âpreté par le commissaire Strega, qui a les mains liées pour son retour dans les effectifs de la police de Milan, avec obligation préalable d’un entretien psychologique positif. Situation non anxiogène pour lui, étant d’ailleurs titulaire d’un diplôme en psychologie – ce qui donnera des joutes oratoires surprenantes avec la psychologue. Et tout au long de ce polar une étude du caractère de cet homme nous apportera beaucoup d’éléments sur sa personnalité et les soucis qui le hantent. Il en est de même avec sa relation, pour le moins ambiguë, avec l’inspectrice Brusca. Enfin dans le but de désorienter le lecteur, une enquête sous-jacente effleure la trame de ce roman, mais ne sera pas divulguée.
En résumé, le rythme imposé par le style et les chapitres très courts conférent un plaisir indicible à la lecture, et nous rappelle que le mal s’avère toujours omniprésent dans ce monde, quel qu’en soit sa forme. Or donc, je compte par conséquent continuer de cet suivre cet auteur avec la lecture de « L’illusion du mal » et « La septième lune ».
Le commissaire Vito Strega (qui vit avec sa chatte Sofia) est actuellement suspendu pour avoir accidentellement tué son binôme de toujours. Son sort va dépendre de l’avis d’une psychologue en charge de son dossier, qui doit se prononcer sur sa réintégration (ou pas !) à la tête de son service …
Sa collègue et amie (l’inspectrice Teresa Brusca) a besoin – plus que jamais – de l’aide de son ancien chef, pour réussir à tirer au clair une inquiétante affaire d’adolescents-tueurs. Tout en collaborant (plus ou moins avec l’accord « officieux » de sa hiérarchie) avec Teresa Brusca, le commissaire Vito Strega continue à se battre contre ses propres démons. Il ne parvient toujours pas à accepter que Cinzia, sa femme adorée, l’ait quitté pour un autre … Quant au mari de Teresa, il a rapidement réalisé qu’un danger imminent rôdait autour de son couple …
Qui sont ces jeunes garçons et filles, meurtriers (ils ont entre treize et quinze ans) qui ne semblent rien regretter de leurs actes ?… Et quelles peuvent bien être leurs véritables motivations ?
Un polar-thriller tout à fait captivant, qui nous tient en haleine jusqu’à la dernière ligne. Mon préféré de Piergiorgio Pulixi, un auteur italien que j’apprécie depuis plusieurs années déjà !
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