"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Varya a fui la Russie soviétique depuis 3 ans déjà et arrive à bout de forces à Paris, en 1926. Un heureux hasard lui fait rencontrer Santaroga, un psychanalyste disciple de Jung dont l'un des patients se serait égorgé lui-même, concrétisant ainsi un de ses cauchemars récurrents. Le médecin se reproche de n'avoir pas perçu l'ampleur du désarroi de Gabriel de la Biole, et soupçonne les membres du Cercle de rêveurs éveillés auquel celui-ci appartenait de n'être pas étrangers à ce drame. Sa notoriété l'empêchant d'enquêter à son aise, il fait de Varya son espionne dans ce Cercle.
Surréalistes, aventurières et artistes, Russes blancs et industriels fascisants, Américain à Paris et policier sous couverture, Olivier Barde-Cabuçon donne vie à une galerie de personnages étonnants et très incarnés, typiques des années folles sans pour autant s'y limiter. Les descriptions nombreuses de cafés célèbres, d'ambiances de rues ou de lieux, de tenues vestimentaires des protagonistes viennent étoffer le suspense autour d'une intrigue policière qui fait la part belle aux problèmes géopolitiques de l'époque et à la montée du fascisme.
j’ai bien aimé ce « cercle des veilleurs éveillés » dont chaque chapitre est précédé d’une épigraphe d’ « Alice au pays des merveilles ».L’auteur met en scène un psychanalyste qui cherche à comprendre les raisons de la mort violente d’un de ses patients. La police a conclu au suicide mais il n’y croit pas et engage une jeune russe pour infiltrer ledit cercle.L’auteur décrit admirablement ce Paris d’entre les deux guerres mondiales où l’on retrouve de nombreux russes émigrés après la révolution et le massacre de la famille Romanov. Charleston, shimmy , tango n’ont pas de secret pour notre auteur. Paris s’enivre dans un tourbillon de fêtes indifférente à la montée des nationalismes portés par Mussolini , Hitler.Les personnages sont bien croqués. J’ai un faible pour les femmes qui sont toutes déterminées à ne plus être passives et veulent être indépendantes. Les références à la psychanalyse sont nombreuses, mais n’alourdissent pas le récit. Un récit agréable et pas du tout superficiel.
Complexe,dense voire touffu:est-ce que ce roman"noir"m'a intéressée,un grand OUI?est-ce que j'ai aimé ce roman de 504 pages?Pas vraiment!
Psychanalyse,russes blancs ,montée du fascisme,rêves et surtout Désir se mêlent...La lecture est obligatoirement vigilante tant le documentaire est précis!Ne pas se laisser aller à la rêverie sous peine de ne plus rien comprendre.
"Le destin avait tissé une gigantesque toile d'araignée engluant une flopée de personnages singuliers"écrit O.Barde-Cabuçon p.422.
C'est tout à fait cela.à vous de découvrir!!!!
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