"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
" Les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas ", répète-t-on trop souvent.
Si le beau est une affaire de goût personnel, d'appréciation subjective, de jugement, cela veut-il donc dire qu'il n'y aurait rien de beau en soi ? Où réside donc le beau ? dans l'être ou dans le sujet ? dans la chose regardée ou dans le spectateur ? Chacun en a fait l'expérience, le beau et l'art font souvent l'objet de discussions animées. Un tel crie au scandale : cette création contemporaine ne mérite pas le nom d'oeuvre d'art !, un autre en salue l'audace. L'un la juge belle, l'autre laide. À partir de quand un objet est-il une oeuvre d'art ? Sur quels critères s'appuyer pour dire d'une chose qu'elle est belle ou laide ? Selon les époques et les régions du monde, les canons de la beauté ont varié. Longtemps en Occident l'harmonie et la plénitude furent les critères classiques du Beau. Longtemps aussi on a assimilé le beau au vrai et au bon. Le laid, à l'inverse, était signe d'imperfection, voire la marque du démon. Aux XVIIe-XVIIIe siècle, grand bouleversement, le beau se détache de la question de l'être et devient une affaire de goût. C'est au siècle des Lumières que les notions d'art et d'esthétique au sens où nous les entendons aujourd'hui sont inventées. Dans cet ouvrage si revigorant pour l'esprit, le thème de la beauté sera donc abordé sous toutes ses facettes, dans une perspective esthétique, morale, métaphysique et historique.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !