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Le ballet des retardataires

Couverture du livre « Le ballet des retardataires » de Maia Aboueleze aux éditions Intervalles
Résumé:

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Avis (2)

  • Nous sommes en pleins choeux de Tokyo, ici Maïa une jeune femme qui vient de Bruxelles en France,
    S'initie au maniement du Taiko .
    Elle s'exprime toute son expérience Japonaise. Ce témoignage est très intéressant car cette instrument n est pas très connu en Europe.

    Nous sommes en pleins choeux de Tokyo, ici Maïa une jeune femme qui vient de Bruxelles en France,
    S'initie au maniement du Taiko .
    Elle s'exprime toute son expérience Japonaise. Ce témoignage est très intéressant car cette instrument n est pas très connu en Europe.

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  • Maïa, une jeune française vivant en Belgique reçoit une bourse pour aller étudier le taïko au Japon. Le taïko, c'est ce gros tambour traditionnel japonais qu'on ne peut pratiquer qu'après une initiation rigoureuse. La jeune femme est une des rares Européennes à entrer dans ce monde très fermé du...
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    Maïa, une jeune française vivant en Belgique reçoit une bourse pour aller étudier le taïko au Japon. Le taïko, c'est ce gros tambour traditionnel japonais qu'on ne peut pratiquer qu'après une initiation rigoureuse. La jeune femme est une des rares Européennes à entrer dans ce monde très fermé du taïko. Elle fait là également son premier voyage et se retrouve dans un pays très différent, aux règles très strictes aux yeux d'Occidentaux et dans lequel il vaut mieux parler la langue, ce qui n'est pas le cas de Maïa.

    Ce livre est le récit de l'initiation au taïko de Maïa Aboueleze, puisque c'est bien d'elle dont il est question, boursière pour aller étudier cet art traditionnel japonais. C'est étrange comme le récit d'une histoire qui m'est totalement étrangère tant mes centres d'intérêts sont éloignés du Japon et de ses tambours, peut me plaire à ce point. Sans doute le ton adopté par l'auteure favorise-t-il cela ? Pas mal d'humour, de l'auto-dérision, une description précise de ses ressentis pendant ce séjour dans un pays où tout est très différent du nôtre. Le Japon est assez refermé sur lui-même, les Japonais ne parlent quasiment que japonais d'où une difficulté de communication car Maïa parle français et anglais. Le métro est une expérience presque traumatisante : "Je laisse derrière moi mes professeurs, entre dans le métro, me fais happer par la masse et traverse Tokyo, coincée entre un sein, un sac et une poussette. L'enfant dedans peut-il encore respirer ? Il ne dit rien. La masse sort, entre. Une fillette s'effondre." (p. 82)

    Le style est haché parfois, tant qu'on peut presque ressentir les vibrations des taïkos, les douleurs musculaires de Maïa. L'apprentissage est long et ardu, éprouvant et le maître strict. Tout cela est très bien exprimé. Ce court récit se lit rapidement. La découverte d'un pays et de ses coutumes, de ses habitants et de la difficulté de se lier à eux, d'une tradition pas banale, le taïko. La différence est telle avec nos modes de vie, que le livre de Maïa Aboueleze exerce une certaine attirance voire une attirance certaine.

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