80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
« Être revient à vivre une longue suite de moments courts. De ces brèves minutes, un pas foulant un sol boueux, un train qui passe, une aube, une enfance, un amour, un linge tendu sur un fil, la poésie a le pouvoir de saisir la beauté vive dans ce qu'elle a à la fois de faillible et d'irremplaçable. C'est à une danse que nous sommes conviés ici, ce bal des choses communes à toute vie, épinglées juste avant leur entrée dans ce que Victor Hugo appelait « cette taupe aveugle, le passé ». Pour qu'il en reste une survivance brillante, une marque accessible, juste en fermant les yeux ».
J.P.
Il y a un chemin veiné comme du bois. Quel sang le remplit ?
La distance prend le monde ou le regard ?
J'avance nue d'abandon au coeur des choses.
De l'autre côté des gens sourient.
Aussi, que dit la brume ?
Que reste-t-il des transparences dans son sommeil ?
Les mots font tellement de bruit quand ils se taisent.
Blessée de toutes les guerres, ne parler qu'aux oiseaux.
La Veine, extrait du Bal des choses immobiles.
© Editions Alcyone.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année