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Né à Marseille en 1948 de parents rescapés du génocide arménien, Charles Akopian s'éveille tôt à la poésie dans la ville des «Cahiers du Sud». En 1965, il ose frapper à la porte de la célèbre revue littéraire et ressort de sa visite complètement transformé. Les poèmes de Jean Malrieu, Jean Tortel, Pierre Delisle, Gérald Neveu, Guillevic et les écrits de Joe Bousquet nourrissent son quotidien. Etudes à la Faculté des Lettres d'Aix-enProvence (licence de Russe). Il décide toutefois en 1972, après deux ans de bénévolat, de consacrer sa vie à la solidarité en actes : combattre un maximum d'injustices, partout dans le monde, s'impose à lui (en écho à la blessure-racine de cette injustice majeure qu'est la non reconnaissance du génocide arménien). Durant quarante ans il s'active, déclinant la devise du Secours Populaire Français : «Tout ce qui est humain est nôtre».
Les poèmes, les recueils, se sont accumulés durant toutes ces années. Le temps de la retraite devient celui du retour à la poésie. Premières publications dans la revue La main millénaire, en 2016. Après avoir vécu à Marseille, Aix-en-Provence et quarante ans à Nîmes, Charles Akopian a choisi de rejoindre «son soleil» à Brest...
Encore un temps.
Pour ceinturer le bonheur.
Complices.
En attendant.
Les lumières.
Sonores dans le poème.
À tâtons.
Il manque dans les flammes.
Le toucher.
Qu'un baiser prolonge.
Charles Akopian.
Extrait de L'arrière-vie
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