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L'oeuvre démontre l'importance des images dans le réveil culturel des Inuit et ce qu'elles apportent en termes de mémoire collective. L'auteur analyse les films de Jean Malaurie et étudie ses témoignages sur la crise culturelle vécue par les Inuit dans les années 1970. Elle conclut que ces films doivent être au service des populations étudiées elles-mêmes, tant sur le plan privé que public. Le débat sur la propriété et les droits d'auteur confirme cette opinion car ces derniers empêchent finalement les populations étudiées de mieux se connaître et de se reconstruire. Les Inuit n'ont que des droits limités sur les documentaires et les films qui parlent d'eux. Ce sont les droits d'auteurs instaurés par les Occidentaux qui empêchent les Inuit d'avoir accès à ces films. Par conséquent, l'auteur propose que ces films soient considérés comme des biens publics culturels inuit et qu'ils soient ainsi partagés avec les institutions et universités arctiques afin d'être mis à la disposition des peuples qui les ont inspirés. Ce geste généreux, un bon exemple pour les autres réalisateurs, ethnologues, apporterait une toute autre dimension à l'héritage des oeuvres visuelles de Jean Malaurie.
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