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Entre les impressionnants piliers de granite du pont de Brooklyn, un réseau de filins d'acier quadrille l'espace. Tel un insecte pris au piège, le corps brisé de William Fawkes éclipse les premiers rayons du soleil. Un mot est gravé sur son torse mutilé : APPÂT.
Cette sinistre mise en scène n'est que la première d'une longue série. Tandis que les meurtres se succèdent de chaque côté de l'Atlantique, Emily Baxter, nouvellement promue inspecteur principal, et deux agents spéciaux américains vont devoir collaborer afin d'identifier l'architecte de cette toile diabolique...
À New-York est retrouvé suspendu aux câbles métalliques soutenant le pont de Brooklyn, le cadavre d'un homme à la poitrine scarifiée d'un mot : Appât. le nom de de cet homme? William Fawkes. Pour le FBI ce meurtre est lié à l'affaire Ragdoll, c'est pourquoi deux agents traversent l'Atlantique pour consulter Emily Baxter, fraîchement promue Inspecteur Principal du Yard. C'est elle qui a mené à bien l'enquête à l'époque, mais elle ne comprend pas le lien entre ces deux affaires. Ont-ils affaire à un copycat? Baxter et les deux agents du FBI vont devoir enquêter sur un dangereux marionnettiste qui tire ses ficelles des deux côtés de l'Atlantique.
Quel plaisir de retrouver la hargne et les sarcasmes de Baxter, ainsi qu'Edmunds mon petit chouchou qui cherche à s'émanciper. Cette nouvelle enquête est tout aussi addictive que la précédente. L'entrée de deux nouveaux personnages, Curtis et Rouche les agents du FBI, donne lieu à des situations cocasses au vu de leurs personnalités diamétralement opposées. Les personnages sont à mon sens la force cette série, ils sont drôles, attachants et semblent proches de nous, ajoutez à ça un rythme d'enfer et une enquête qui s'épaissit de page en page et vous tenez un page-turner du feu de Dieu.
Ke l'ai dévoré. Lu en 3 soirées.
Bien ficelé, prenant. Par contre à ne pas lire trop longtemps après ragdoll car pas mal d'allusions au 1er donc autant l'avoir bien en mémoire.
Bref je recommande
« L’appât » est la suite du passionnant (mais un peu nébuleux) « Ragdoll » et c’est avec plaisir que l’on retrouve Emilie Baxter et le réservé (mais terriblement efficace) Edmunds. On peut lire ce deuxième tome sans avoir lu « Ragdoll » car les intrigues ne sont pas véritablement liées (encore que…) mais cela permet surtout de bien comprendre la personnalité de Baxter, qui a particulièrement morflé dans « Ragdoll » et qui s’est méchamment endurcie en même temps qu’elle prenait du galon. Des meurtres spectaculaires sont perpétrés à la fois à Londres et à New York, on retrouve des victimes scarifiées du mot « Appât » à côté de leur bourreaux suicidés, eux même scarifiés du mot « Marionette ». Les victimes sont des policiers, des types normaux, des assassins, il n’y a aucuns points communs apparents, à l’exception du mode opératoire. Baxter fait équipe avec Curtis (FBI) et Rouche (CIA) dans une enquête où chaque minutes compte, où le pire est toujours à craindre, une enquête très complexe et dont personne ne sortira indemne. L’intrigue est ici moins nébuleuse que dans « Ragdoll » (j’avoue que la fin de « Ragdoll » est tellement alambiquée que je ne suis pas sure d’avoir tout compris), on ne se perd pas en route entre les différents protagonistes les différentes scènes de crimes et ce, jusqu’aux derniers chapitres, complètement trépidants et anxiogènes. Il y a au milieu du roman une scène, dans une église à New York, terrible et qui marque un tournant dans l’intrigue, impossible de voit venir quoi que ce soit et on doit relire deux fois le passage pour être sure d’avoir bien lu ce qu’on a lu ! L’intrigue de « L’Appât » est très marquée par le terrorisme, les attentats de Londres. Il faut dire que l’action se déroule en novembre-décembre 2015, entre les attentas de Paris et celui de Bruxelles, le contexte est imparable, la paranoïa ambiante fait le reste. Le dénouement peut paraitre un peu déconcertant (mais pas plus que celui de « Ragdoll » quand même !), peut-être même un peu décevant sur le fond. Mais avec « L’Appât », Daniel Cole enfonce le clou du renouveau du thriller moderne et je ne serais pas très surprise de le voir un jour adapté sur grand écran. Son intrigue bien tortueuse, ses personnages bien complexes, jamais monolithiques, ses rebondissements imprévisibles, son audace pour déstabiliser son lecteur sans crier gare, tout cela donne un deuxième volet de haute volée, en attendant le troisième. Car la fin de « L’Appât » ne laisse aucun doute, ses derrières lignes sont sans ambigüité, il y aura un troisième tome qui s’annonce explosif pour Baxter.
« Et si l’enfer existait ? …» Tel commence le second roman de la trilogie de Daniel cole. L’inspecteur principal Emily Baxter se voit confier la mission de retrouver le ou les auteurs de crimes ; crimes atroces qui se perpétuent à la fois en Angleterre et aux Etats-Unis.
Démêler l’écheveau de ceux-ci, où les victimes se trouvent marquées sur leur poitrine d’un mot – appât – et leur bourreau, encore d’un mot, - Marionnette- ! C’est bien un sentiment prégnant de comprendre les motifs de ces assassinats, une mécanique bien huilée tout au long de ces péripéties. Qui tire les ficelles et pourquoi ?
Récit haletant avec un style très fluide, et des caractères trempés, dont celui d’Emily, bien sûr. Le troisième tome devrait nous apporter un épilogue ; heureux ou non, mais sans doute avec le retour de Wolf.
La lecture au préalable de Ragdoll me semble un plus, pour la compréhension de l'appât.
On se retrouve aux côtés d’Emily Baxter, quelques mois après la fin de l’enquête Ragdoll, qui avait anéanti ses certitudes avec une vérité effroyable… Daniel Cole lui fait prendre du galon, puisqu’elle est inspecteur principal… Edmunds, a décidé, pour le bien de sa famille, de retourner à la répression des fraudes… Deux personnages aussi différent l’un que l’autre mais dont la complémentarité en fait un duo de choc ! Emily, une vraie tête dure, qui tente malgré tout de se reconstruire, qui ne fait plus confiance à personne… Et Edmunds qui s’ennuie à mourir dans son job… Le manque de confiance de Baxter, la poussera à demander l’aide d’Edmunds qui, en manque d’adrénaline, l’aidera dans sa nouvelle enquête… Débute alors une course contre la montre avec le Marionnettiste qui se révèle une traque entre Londres et New-York, comme aime les mettre en scène l’auteur.
Après avoir eu le plaisir de découvrir la plume de Daniel Cole dans Ragdoll, j’étais impatiente de lire l’Appât, second volume de la trilogie. L’auteur a toujours cette plume directe que j’apprécie, visuelle et cinématographique, qui se prêterait parfaitement à une série télé… Il nous plonge dès les premières pages dans son intrigue. Il arrive à entrainer le lecteur sur des fausses pistes. Sa plume reste nerveuse, rythmée, avec des détails très visuels qui plaisent et permettent une immersion totale dans la lecture.
Pour autant, il m’a manqué un je ne sais quoi, pour que je le trouve aussi bon que Ragdoll.
L’absence de Wolf, inspecteur charismatique de Ragdoll m’a quelque peu manqué, même si Baxter est mise en avant, elle n’arrive pas à supplanter le personnage charismatique, qui dans Ragdoll m’avait tant intrigué… Pour autant, j’ai apprécié de retrouver Edmunds qui prend plus de place et par son talent d’enquêteur de l’ombre arrive à être plus attachant que Baxter et au potentiel pas assez exploité.
J’ai trouvé que l’auteur ne changeait pas trop de style, on reste dans une intrigue très similaire, à Ragdoll, alors même que les protagonistes mis en avant sont différents.
Même si le dénouement est trop rapide, dans l’ensemble, malgré un avis mitigé, je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé, car j’ai eu plaisir à le lire, avec une bonne idée au départ, mais avec moins d’entrain…
Je lirais pourtant avec plaisir le prochain volet de la trilogie car je reste persuadée que l’auteur a une plume très intéressante, avec des personnages qui n’ont pas encore dit leur dernier mot.
Je remercie la collection la Bête Noire pour leur confiance réitérée.
Après avoir lu Ragdoll lors de sa sortie, et ayant été conquise, je n'ai pas pu m'empêcher de me plonger dans ce second opus de Daniele Cole, et j'en suis ravie.
On y retrouve Baxter, une nouvelle enquête dans laquelle il y est fait allusion à Ragdoll, une bonne intrigue, une bonne énergie, de l'action : on n'a vraiment pas le temps de s'ennuyer, le caractère bien tremper des personnages, les meurtres qui se multiplient..... tout est présent pour passer un bon moment de lecture.
Si vous avez aimé le premier volet, je vous conseille celui ci, qui laisse entrevoir un numéro 3.
Affaire à suivre.
J'ai tourné les pages en mode bouffeuse de lignes mais sans vraiment savourer cet Appât que beaucoup juge plus abouti que le précédent, Ragdoll, alors que moi je suis bof bof sur le coup et que j'ai adoré Ragdoll ( sauf la fin, cette fois comme tout le monde ).
Vrai que j'y ai trouvé d'incontestables qualités comme un sens très sûr du scénario ( sauf la fin, encore une fois, bordel !!! ) : très bonne idée que ce maitre marionnettiste qui orchestre toute une ribambelle de crimes et attentats, de New-York à Londres, en miroir; excellente idée les duos marionnette - appât. Daniel Cole dispose d'une grande imagination horrifique.
Surtout, j'ai apprécié sa capacité à vous projeter dans son univers très sanglant comme dans un film, je voyais tout dans ma tête, brrrr, chaque crime, chacun plus atroce que le précédent avec en point culminant juste hallucinant la scène dans l'église londonienne. G-é-n-i-a-l-e !!!!
Pour le reste, ben Wolf, l'enquêteur de Ragdoll, m'a sacrément manqué, et comme on fait souvent référence à son absence, c'en était que plus cruel. Oui, j'aime les bad guys, Baxter et Rouche sont plutôt intéressants comme personnages, mais ils n'ont pas le charisme de Wolf, rien à faire.
En fait, j'ai trouvé l'ensemble un poil poussif, ok, mec, y a du cadavres qui pleut en mode averse orageuse, mais ça manque un peu de fond ... et aussi d'humour, y en avait énormément dans Ragdoll autour de la foire médiatico-journalistique qui se mettait en route.
Ceci étant, je lirai sans hésiter la suite mais rendez-moi Wolf !!!!!!!
Peut se lire indépendamment de Ragdoll mais il est vraiment conseillé d'avoir lu le précédent pour apprécier toutes les références.
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