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Pompéi comme vous ne l'avez jamais lue...
Bienvenue à Pompéi, en l'an 74 avant notre ère. Amara, jeune grecque instruite mais réduite en esclavage après la mort de son père, est vendue à bas prix à un lupanar sordide, l'Antre des Louves, dirigé par Félix, un homme violent et imprévisible.
L'impétueuse Amara comprend vite que la cité a beaucoup d'opportunités à offrir à celles qui savent les saisir. Avec les autres prostituées, qui deviennent sa famille de coeur, elle gravit les échelons d'une société où les hommes détiennent le pouvoir, forçant les femmes à constamment s'adapter pour survivre.
Des ruelles animées de Pompéi aux recoins les plus sombres de l'Antre des Louves, nul n'imagine une seconde que les prostituées connaissent les règles du jeu mieux que quiconque.
Amara va apprendre à utiliser et à contourner les codes de ce monde impitoyable afin de regagner sa liberté.
Un roman historique : Pompéi, An 74, une ville de l’empire romain où le patriarcat prédomine. Pompéi a des mœurs de son temps,
Femmes et esclaves sont soumis à des maîtres tout puissants. Ces hommes recherchent les plaisirs et les trouvent au bain ou à l’Antre des louves. C’est là que nous faisons connaissance avec des jeunes filles (Victoria, Didon, Bérénice, Cressa) qui donnent leur corps pour survivre, et en particulier, Amara. Une jeune grecque qui a tout perdu et se retrouve au pire endroit, apprendre la vie et l’amour forcé. Va-t-elle s’en sortir et à quel prix ? Réussira-t-elle à s’affranchir de Félix le maquereau de l’Antre des Louves
Les manigances, les mésaventures comme les bonnes rencontres construisent l’histoire. Et je ne me suis pas ennuyée dans ce Pompéi qui fait moins rêvé que l’image que j’en avais, malgré le côté répétitif des journées et les scènes crues.
J’ai eu plaisir à suivre nos personnages dans leur quotidien, aux fêtes (les Vinalies, en l’honneur de Venus) comme j’ai craint pour la vie d’Amara, pour le moindre déplacement et rencontres de ces jeunes prostitués.
Il n’est pas bon pour une femme de se promener seule la nuit dans Pompéi. Une ville qui fait autant rêver que pleurer.
Comme c’est un tome 1, il y a donc une suite à cette grande fresque antique. Hâte de lire la suite des aventures d’Amara.
Lien de mon avis sur le blog : https://les-livres-de-nancy.blogspot.com/2022/09/lantre-des-louves-elodie-harper.html
Je remercie tout d'abord les éditions Calmann- Levy pour ce service-presse. C'est un roman qui m'intéressait beaucoup par le fait que ça se passe à Pompéi.
Dans ce roman, on se retrouve 74 ans avant notre ère à Pompéi où nous faisons la connaissance d'Amara, fille de médecin née en Grèce qui a la mort de son père se retrouve vendue comme concubine puis comme esclave.
Elle est maintenant une esclave prostituée dans un lupanar appelé "L'antre des louves" dirigé par Felix un homme violent.
Amara comprend assez rapidement qu’elle peut se servir des hommes et de leurs bas instincts pour retrouver sa liberté et peut-être même, s’élever dans la société…
J'ai adoré ma lecture.
De façon très réaliste, nous découvrons Pompéi, une ville très vivante avec ses ruelles, ses tavernes, ses bains et également les mœurs de l'époque. On sent à la lecture que l'autrice a fait des recherches et du coup, on s'imagine sans problème les lieux où évoluent les personnages et on se retrouve très facilement immergé dans l'ambiance qui règne à Pompéi et le quotidien des filles de "L'antre des louves".
Bien que les conditions de vie de ces femmes m'ont scandalisées, on s'attache assez rapidement à elles et on ne peut qu'admirer leur courage. On suit principalement Amara qui refuse de se résigner à son sort et elle guette la moindre opportunité qui pourrait se présenter à elle pour être de nouveau libre. Elle est déterminée, ambitieuse et vraiment très courageuse. C'est un personnage féminin fort que j'ai adoré suivre.
J'ai également beaucoup aimé les autres filles de "l'antre des louves" qui sont hyper attachantes. Elles ont toutes un caractère différent et il règne entre elles une certaine amitié et entraide malgré toutes les épreuves auxquelles elles doivent faire face.
Du début à la fin, j'ai été captivé par cette histoire.
Bien que ce roman traite de sujets vraiment très durs et difficiles, notamment de la vie des prostituées à cette époque, l’autrice ne tombe à aucun moment dans le larmoyant et offre plutôt un récit très nuancé. Bien que l'on suit le quotidien de ces femmes, j'ai apprécié qu'il n'y ait pas de voyeuriste. Les scènes de sexe sont occultées via des ellipses et l'autrice met beaucoup plus l’accent sur la camaraderie qui unit les prostituées du lupanar, mais aussi sur leur jalousie et leurs ambitions personnelles.
Même si j'ai adoré ma lecture, j'aurais aimé que l'autrice prenne quand même plus le temps de détailler les grandes lignes de l’arrière-plan historique. Cela m'a un petit peu manqué mais ne m'empêchera pas de lire l
En bref, un roman captivant qui nous fait découvrir de façon réaliste la vie à Pompéi et les conditions de vie des esclaves à cette époque. Vivement la suite !
Voilà un roman bien fait. Il permet de voyager dans le temps et d’imaginer la réalité lointaine d’une antiquité que finalement à tellement des choses en commun avec notre aujourd’hui.
L'antre des louves nous conte une histoire des prostituées-esclaves à Pompéi. Filles qui ne comptent pour rien dans la société, mais qui rapportent gros à leur maître Félix patron d'un lupanar dont seul le profit compte.
Mais si ces louves sont filles de rien dans les ruelles dangereuses ou encore les bains de Pompéi, elles forment néanmoins entre elles un groupe où l'intérêt des autres louves leur tient à cœur. Tissant ainsi les liens d'une solidarité à toute épreuve malgré les divergences inévitables, qui nous donne un aperçu d'un microcosme féminin invisible aux yeux du grand empire territorial (pas encore politique) romain.
Il y a des moments de calme dans ce livre, des moments terribles jusqu'à la dernière page aussi, mais également une volonté de se battre surtout pour Amara. Jeune fille devenue esclave à cause du décès de son père, qui sait que pour s'en sortir il faut aussi parfois utiliser ses crocs et son esprit quitte à être comparée à l'innommable Félix. (Mais après tout le manichéisme c'est bon pour les idiots.)
Ce roman qui ne tombe pas dans le scabreux malgré le lieu de promiscuité que peut être un bordel, nous dresse donc un portrait - comme beaucoup de textes actuels - crédible de la vie et de la force des femmes à toutes les époques, ici dans l'antiquité. On y retrouve en effet, cette solidarité féminine presque sororale dans une société qui les ignore quasiment, mais aussi leur mauvaise fortune dans une société pour qui les esclaves sont des marchandises. La cruauté est bien présente dans ces pages.
On retrouve dans le même temps, le côté sombre mais aussi lumineux que peut apporter les hommes via notamment l'amour sincère qui peut se montrer plus fort que l'intérêt pécunier. (Tous les mâles blancs ne sont pas des salauds, et ça fait du bien de voir cet équilibre restaurer. Même si je me garde de faire de ce livre un livre militant.)
Bref, on retrouve une grande part de l'humanité dans ces pages que je ne peux tout vous dire. Mais vous l'aurez deviné, ce livre est un roman féminin où les femmes mènent la danse et où chacune à sa place dans cette fresque immense. Même si la fin est un peu étrange.
En résumé, ce n'est pas un livre inoubliable, d'ailleurs je ne lirai pas la suite car les sagas ce n'est pas mon truc, mais malgré un début difficile c'est agréable à lire. Et on suit avec intérêt Amara, Didon et les autres.
Le Lupanar de Pompéi – l’antre des louves en latin – est la maison close la plus célèbre des vestiges de la ville romaine. On peut aujourd’hui l’y visiter et découvrir les fresques érotiques et les graffitis qui couvrent ses murs. C’est là qu’Elodie Harper a imaginé, en 74, soit cinq ans avant la fatidique éruption du Vésuve, quand Pompéi était une ville prospère et animée, la vie d’une poignée d’esclaves, capturées dans des pays voisins ou simplement vendues par leurs familles sans ressources, et livrées à la prostitution par leur redoutable maître Félix.
Parmi elles, Amara, jeune femme cultivée d’origine grecque, sort du lot. Pendant que les autres filles, avec chacune leur histoire et leur personnalité, tentent de faire face avec plus ou moins de résignation à leur nouvelle condition de « biens meubles », sans espoir de recouvrer jamais la liberté, Amara se refuse à abdiquer toute volonté d’améliorer son sort, guettant farouchement la moindre opportunité d’échapper aux cruelles maltraitances de leur maître et de leurs clients des bas-fonds de la ville, et, à moyen terme, à la déchéance de plus en plus terrible qui attend les putains vieillissantes. Les drames frappent une à une les membres de la petite communauté, liée, malgré les inévitables rivalités, par une solidarité sans faille. Manoeuvrant sans relâche au prix de sacrifices exorbitants, Amara réussira-t-elle à s’extirper du misérable antre des louves, elle que son éducation et ses talents de musicienne permettent de louer pour des prestations privées dans de riches villas de la ville ?
Indéniablement romanesque mais construit avec un souci de réalisme que ne dépare pas l’exploit de ne jamais verser dans le trivial, le roman s’avère captivant, tant en raison de ses intrigues et de ses personnages attachants, que par sa vivante restitution des divers visages de Pompéi. De son port et ses ruelles, ses bains et ses tavernes, où toutes les conditions se croisent dans une atmosphère tantôt industrieuse, tantôt déchaînée à l’heure des Saturnales de décembre, aux luxuriantes villas somptueusement ornées de fresques et de mosaïques colorées, de frais bassins et de fontaines glougloutantes au coeur de jardins calmes comme ceux du studieux écrivain et naturaliste Pline ou enfiévrés par des dîners orgiaques ; du théâtre aux combats de gladiateurs et des innombrables graffitis encore lisibles aujourd’hui sur les murs de la cité antique aux vers des Sénèque, Pline l’Ancien, Ovide et bien d'autres ; des lieux publics animés à l’isolement de la nécropole ; c’est toute la ville et ses habitants qui reprennent vie de manière convaincante, au fil des ruses et du combat d’une femme pour sa liberté.
Action, émotion et suspense se conjuguent agréablement pour faire de ce premier roman une lecture facile et distrayante. Annoncé comme le premier volet d’une trilogie, il laisse encore à peine cinq ans à son personnage principal pour s’élever dans la société pompéienne, avant que l’éternité ne fige à jamais la ville toute entière. On a hâte de connaître la suite…
Un roman qui nous transporte à Pompéi bien avant sa destruction par le volcan du Vésuve en l'an 79. Nous sommes en 74 avant notre ère et Pompéi est une ville romaine animée. A la mort de son père , la jeune grecque « Amara » va être vendue par sa mère à Félix qui tient le Lupanar de l'antre des louves. Nous allons suivre son parcours et son évolution mais surtout sa volonté farouche de s'en sortir et tout ce qu'elle devra sacrifier dans ce but. Les personnages des autres filles travaillant dans le lupanar, Béronice, Cressa, Dido forment un groupe étonnant capable du meilleur comme du pire. Amara sort du lot car elle est instruite et intelligente. L'auteure sait parfaitement nous plonger dans l'ambiance de l'époque, entre faits historiques antiques, comme les graffitis où les fresques retrouvées où la légalisation de la prostitution et la fiction. On imagine parfaitement les bruits des conversations dans les rues, la chaleur des rayons du soleil et l'atmosphère dans les riches villas. Mais nous sommes dans un monde d'hommes où les femmes et les esclaves restent quantité négligeable. Ne croyez pas que la vie soit facile pour Amara, loin de là, rien ne nous sera épargné, des abus multiples et de leurs conséquences mais je remercie l'auteur de ne pas être entrer dans les détails, âmes sensibles s'abstenir quand même. J'aurai souhaité voir un peu plus développée la relation amoureuse avec Amara, peut-être dans les tomes suivants. Je m'attendais à plus de scènes sur la vie dans Pompéi grâce aux restes trouvés après sa destruction mais l'histoire tourne uniquement autour de l'Antre des louves. Même le Vésuve n'est pas évoqué alors que le simple mot de Pompéi nous y renvoi. J'ai hâte de voir dans quelles directions iront les opus suivants. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2022/05/24/39491129.html
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