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La langue maternelle, est-ce la langue de nos mères ? Celle de notre petite enfance, peut-être même différente de celle de la mère ? Celle qui nous donne notre identité ? Si tout passe par le langage, elle est toute puissance quand l'écrivain s'en empare faisant oeuvre « avec » et « contre », tout à la fois lui appartenant et s'en tenant éloigné. Sait-on toujours si elle nous constitue ou nous dépossède, si elle est nôtre ou étrangère ?
L'écrivain parfois ou le poète plus souvent la tient éloignée de lui, la cherche dans un ailleurs, un autre idiome, peut-être une langue fantasmée, dans le refus, la honte de ne pas posséder celle d'une ascendance déniée.?L'exil est un voyage aux frontières du mystère, de l'absence et du manque d'amour.?Il arrive parfois que son accès se pare d'un double interdit ; quand la mère elle-même s'est tenue loin de l'enfant, lui refusant ce partage. Alors, dans les mots du corps s'inscrit le silence au coeur même de la parole niée.
Dans cette crise de langage, les mots deviennent de véritables « sables mouvants » (Bataille) piégés par la fulgurance et la rage du dire.?L'exil, l'abandon et la petite musique lancinante de cette langue amère composent ici l'acheminement à son indépassable expression.
Dans l'exil de la langue dans l'épaisseur des songes dans la nasse des mots puiser au puits du temps réconciliation et silence. M.J. Desvignes
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