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Quelle est la nature et la fonction des sentiments dans l'activité de connaissance et, plus largement, dans l'existence humaine ? Cette question, massive, n'a cessé d'inquiéter la philosophie, dont l'histoire paraît à bien des égards se confondre avec celle d'une opposition entre la lucidité de la raison et l'obscurité dangereuse des passions. Si le discours philosophique n'a jamais nié l'importance des sentiments, ni leur rôle dans l'ordonnancement général de la vie humaine, ce discours est cependant empreint d'ambiguïtés, comme l'est, déjà, le statut du « coeur » (Thumos) dans la tripartition fonctionnelle de l'âme présentée par Platon. Cette ambiguïté se retrouve à l'âge classique, lorsque le discours philosophique découvre le fonctionnement des passions et cherche les modèles scientifiques susceptibles d'en rendre compte, hésitant entre la physiologie (Descartes), la géométrie (Spinoza), la médecine et les sciences de la nature (Hume). En faisant de l'affectivité l'une des structures fondamentales de l'existence, la phénoménologie a replacé au centre du questionnement philosophique la problématique des sentiments.
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