"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Provence, 1750 Fille de comte, Camille de l'Esterel est face à un ultimatum : soit elle se marie dans l'année, soit elle retourne au couvent ! La jeune femme est furieuse : passionnée de lettres et de littérature, elle rêve de monter à Paris et de devenir écrivain. Et ce n'est pas le défilé de prétendants organisé par son père qui la fera changer d'avis ! Heureusement, au milieu de ce chaos, Philippe Grimaud est son roc, son confident, et son protecteur. Fils de l'intendant du comté, il connaît et aime ces terres gorgées de soleil presque autant qu'il aime Camille, en secret. Mais la jeune femme ne voit que l'horizon et les promesses de la capitale. Ouvrira-t-elle les yeux sur les promesses d'amour et de bonheur de Philippe... avant qu'il ne soit trop tard ?
On retrouve se nouveau roman dans la collection Victoria de l'éditeur Harlequin, la plume de Virginie Platel est fluide, légère et divertissante. Le récit est captivant, on découvre une héroïne rebelle et fougueuse, action romance et liberté. Ce n'est pas le coup foudre pour cette histoire. On passe cependant un moment agréable et rapide mais je n'en garderai pas un gros souvenir.
Harlequin ! En matière de lecture, ce nom fait l’objet de tous les fantasmes et de tous les dénigrements. J’avoue n’avoir jamais acheté beaucoup de littérature sentimentale et depuis le début de mon activité de chroniqueuse, j’ai plus exploré l’autoédition aux genres variés que les romances des maisons d’édition.
Mais c’est le plaisir des rencontres que de trouver sur son chemin ce à quoi l’on n’aurait jamais pensé. Et aujourd’hui, c’est une amie qui me fait emprunter une voie nouvelle et qui pique ma curiosité.
J’ai lu « L’amour pour liberté » de Virginie Platel et j’ai été surprise. Agréablement. Par le fond : l’envie d’indépendance d’une jeune femme et son désir de vivre pour écrire. Par la forme : une écriture classique, déliée, addictive. Par la région : la Provence. Par le cadre : un domaine vinicole. Par le visuel de couverture : il semble que les maisons d’édition plus élitistes s’en inspirent de plus en plus.
Camille a perdu sa mère très jeune et a dû supporter un père intransigeant et peu affectueux. Fille unique et jeune femme accomplie, elle ne peut accepter ce qu’on attend d’elle : se marier pour assurer la continuité d’une noble lignée. Ce qu’elle veut, c’est trouver un éditeur et devenir l’une des romancières de l’époque. Philippe, fils de l’intendant, est venu aider son père sur le domaine et assure auprès de Camille un rôle de confident. Elle réussit à partir sur Paris, à y rencontrer des personnages importants, mais où se cache l’amour qu’elle écrit si bien mais qu’elle ne connaît pas ?
Si le côté fleur bleue est bien présent et judicieusement préservé pour ce genre littéraire, les événements de l’époque, les organisations sociales, le travail du vin sont eux délibérément bien affirmés, bien documentés, et intéressants. Et même si parfois, la sensation fugace de superficialité m’a traversée, cela n’a pas été suffisamment fort pour m’empêcher de me laisser gagner par les émotions, les senteurs, les beautés de l’Estérel ou pour me retenir d’apprécier la révolte d’une femme.
Je vous suggère de suivre le conseil de l’auteure Virginie Platel : la lire avec un petit verre de rosé de Provence bien frais à portée de main.
Je remercie Mélanie et les Editions Harlequin ; je suis curieuse de savoir si le prochain me réservera la même heureuse surprise.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !