"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Parfois mon ombre seule était là, d'autres fois ce n'était que nos corps qui se frôlaient, à certains moments de plénitude j'étais entièrement présent avec eux. Mais toujours, que ce soit par mon ombre ou par mon corps, je gardais à ma conscience la vigilance de la présence des Gens, là, en notre compagnie. » Nicolas Kurtovitch est l'une des premières voix calédoniennes d'origine européenne à s'être explicitement interrogé sur la nature de la relation entre les communautés en présence sur sa terre natale. Son premier recueil de poèmes, Sloboda, paraît en 1973. Il ne cesse ensuite de publier de la poésie. Nicolas Kurtovitch est homme de lieux: des lieux qui bruissent de la parole des hommes, mais aussi, surtout peut-être, de leurs silences. Cette interrogation s'est traduite à deux reprises très concrètement par des écritures à quatre mains. Dire le vrai/Tell the Truth, un recueil de poèmes, avec Déwé Gorodé. Les dieux sont borgnes, une pièce de théâtre créée en 2002 et jouée en Avignon en 2003, avec le dramaturge Pierre Gope.
Lauréat 2008 du prix de poésie Antonio Viccaro et du prix du salon du livre insulaire de Ouessant pour son recueil Le piéton du Dharma. Il a publié en 2011 chez Vents d'ailleurs Les arbres et les rochers se partagent la montagne, prix Vi Nimô des lycéens de Nouvelle-Calédonie et en 2014 Ombre que protège l'ombre.
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